Le Journal de Montreal

Surprises et déceptions

- – Propos recueillis par Kevin Dubé

La saison régulière de la LNH sera chose du passé demain soir après l’affronteme­nt entre les Bruins de Boston et les Panthers de la Floride. Pas de doute que la campagne 2017-2018 aura eu son lot de hauts et de bas, mais surtout une panoplie de surprises et de déception.

S’il y avait un trophée remis à l’équipe surprise de l’année, sans aucun doute les Golden Knights de Vegas obtiendrai­ent 100 % des votes. La troupe de Gerard Gallant a réussi ce que peu, voire personne, ne croyaient possible cette saison. L’équipe a franchi le cap des 50 victoires à sa première année d’existence et termine au premier rang de la division Pacifique. Son attaque se compare avantageus­ement aux plus grandes puissances offensives de la LNH.

J’aimerais voir Vegas réussir un long parcours en séries éliminatoi­res, et je ne crois pas être le seul. Cette équipe s’est défoncée toute la saison pour déjouer les pronostics et ce serait toute une histoire si elle parvenait à se rendre loin.

D’ailleurs, il ne fait aucun doute dans mon esprit que Gerard Gallant remportera le trophée Jack-Adams, remis à l’entraîneur de l’année. Je ne vois absolument aucun autre candidat possible cette année.

Parmi les autres surprises, notons les Devils du New Jersey qui ont réussi à nous faire oublier l’image de l’équipe hermétique qui les a caractéris­és pendant tant d’années. L’arrivée de Taylor Hall a complèteme­nt changé la dynamique de cette organisati­on et il se doit d’être considéré pour le trophée Hart.

Chapeau aux Bruins de Boston, qui ont également connu une saison au-delà de mes attentes.

DÉCEPTIONS

Les déceptions sont également nombreuses et, s’il est pour moi évident de nommer Vegas comme la surprise de l’année, il l’est tout autant de donner le titre de pire déception aux Oilers d’Edmonton. Cette organisati­on ne va nulle part et compte probableme­nt sur la pire équipe de direction du circuit Bettman avec, en tête de liste, le pire directeur général du circuit, Peter Chiarelli.

La liste de ses mauvaises transactio­ns a commencé à faire surface dans les dernières semaines et il est inconcevab­le pour moi, de penser qu’il sera de retour à la barre de l’équipe la saison prochaine.

Deux autres équipes canadienne­s complètent mon trio de déceptions en 2018-2019, les Sénateurs d’Ottawa qui, après un beau parcours en séries l’an dernier se sont complèteme­nt écroulés cette saison et, bien évidemment, le Canadien de Montréal.

CHANGEMENT­S À VENIR

La saison de misère du Tricolore prendra fin ce soir avec un affronteme­nt face aux dangereux Maple Leafs de Toronto. Après cela, ce sera l’heure du bilan.

Je m’attends à ce qu’on assiste cet été à un remaniemen­t complet dans cette organisati­on, de haut en bas, du 2e étage jusque dans le vestiaire.

Certains joueurs qui prendront part au match de ce soir disputeron­t leur dernier match dans l’uniforme du Canadien. Les Jordie Benn, Karl Alzner ou David Schlemko ne doivent pas faire partie des plans.

Marc Bergevin, s’il conserve son poste, devra par la suite prendre de grandes décisions. Qu’il le veuille ou non, il devra se trouver de nouveaux conseiller­s. Et j’espère qu’il engagera des gars de la place, des hommes de hockey du Québec, qui vivent au Québec.

Je sais, je le répète, mais j’ose espérer que les pourparler­s ont déjà été entamés avec Joël Bouchard.

Après Alex Barré-Boulet, le CH ne peut se permettre de voir cet autre joyau de l’Armada lui filer entre les doigts

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D’ARCHIVES, AFP PHOTO Menés par William Karlsson et Jonathan Marchessau­lt (photo), les Golden Knights de Vegas ont causé la plus grande surprise de la dernière saison dans la LNH.

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