Le Journal de Montreal

Sébastien Toutant présente Ally

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De retour de Corée du Sud avec sa médaille d’or au cou, le célèbre snowboarde­r québécois Sébastien Toutant a retrouvé Ally, une jolie petite chienne âgée de 4 ans, plutôt rare, car issue d’un croisement entre un poméranien et un husky, une « pomsky ». 1 Quelle est la raison qui vous a poussé à garder Ally chez vous ?

Je l’ai eu lorsqu’elle avait 3 mois. J’ai toujours été un fan des animaux, surtout les chiens. Ça faisait longtemps que j’en voulais un. Comme je suis souvent à l’extérieur du pays, l’idée d’avoir une présence, comme un chien à la maison, est une bonne chose pour ma blonde. Une maison vide, quand il n’y a pas d’animal, c’est vraiment vide ! C’est sécurisant et tu te sens moins seul. Par contre, ça ne serait pas possible sans ma blonde puisque je suis trop souvent parti. Je ne veux pas d’un chien malheureux parce qu’on ne lui consacre pas suffisamme­nt de temps.

2 Êtes-vous plus « chat » ou « chien » ?

Définitive­ment chien. J’ai toujours eu des chiens dans ma famille quand j’étais jeune. J’aime l’affection que le chien te donne, quand tu reviens à la maison et qu’il vient te voir. Contrairem­ent aux chats qui sont plutôt indépendan­ts, on sent que les chiens ont besoin de nous. Un chien, c’est une belle présence et c’est agréable de pouvoir s’en occuper.

3 Comment décrire en quelques phrases la personnali­té de votre animal ?

Ally est vraiment colleuse ! Malgré ses 40 livres, elle aime se faire prendre dans nos bras, elle dort avec nous dans le lit. Elle se couche même la tête sur l’oreiller. Elle aime le confort. Elle est vraiment une princesse ! Elle est aussi super curieuse. Elle écoute bien, mais elle est très excitée quand elle voit des chiens dehors. Elle veut absolument aller les rencontrer. Elle aime socialiser avec les chiens et rencontrer de nouvelles personnes. Elle aime tout le monde.

4 Racontez-nous un fait cocasse, inusité ou particulie­r concernant votre chien.

Comme tous les huskies, Ally perd énormément de poils pendant la mue. Elle perd tellement de poils qu’on dirait que c’est à l’infini. Une fois, lors d’un « road trip » à Québec, alors qu’on attendait des gens, j’ai décidé de la brosser dans la rue. La rue était pleine de poils ! On aurait dit qu’il avait neigé dans la rue. C’est son petit côté un peu moins « l’fun ».

5 Quelle est son activité préférée ?

Depuis qu’elle est jeune, elle me tire en « skateboard ». Je lui installe un harnais de course et elle se met à courir et me tire. Elle est vraiment bonne et peut tirer pendant des kilomètres. Elle a vraiment bien appris comment ça fonctionne : elle suit mon beat et tourne du bon côté, selon comment je tire sur la corde. C’est une belle activité pour nous deux et c’est agréable pour Ally, car elle peut dépenser son énergie, ce dont elle a besoin.

6 Qu’auriez-vous aimé savoir avant d’obtenir cet animal ?

J’ai appris beaucoup avec un éducateur canin : comment l’éduquer ; comment lui apprendre des choses ; quand lui donner une gâterie ; quand la récompense­r ; comment lui apprendre les règles, mais sans la chicaner. J’ai appris la base et le reste a suivi.

7 Décrivez la nature de la relation qui se développe avec Ally.

Je suis content d’avoir un chien comme elle. Quand je reviens à la maison, j’ai hâte de la voir et elle me rend la pareille. Je me rends compte qu’elle m’a manquée. Aussi, le fait de faire du sport avec elle, ça nous rapproche. Un chien, c’est plus qu’un animal de compagnie. C’est un membre de la famille. Je pense aussi qu’un chien, c’est sans doute la meilleure pratique avant d’avoir un enfant. On devient responsabl­e, car il faut s’en occuper totalement. Il faut tout prévoir, planifier. Un lien se développe, inévitable­ment. On s’occupe d’elle, mais en contrepart­ie, elle s’occupe aussi de nous et elle peut aider dans les moments difficiles.

8 Parlez-nous un peu de la Journée qui a du chien, de Mira.

Pour faire découvrir ce qu’est la Fondation Mira, j’ai été porte-parole pour la Journée qui a du chien qui a eu lieu à Montréal en novembre dernier. J’admire cette fondation et je veux les aider. Quand on voit ce que Mira fait avec les chiens : ils les entraînent pour venir en aide aux gens qui sont aveugles, mais aussi à d’autres, des paraplégiq­ues, tétraplégi­ques et même ceux qui ont un trouble du spectre de l’autisme. Oui, ces chiens peuvent vraiment changer la qualité de vie de ces personnes

Quand je reviens à la maison, j’ai hâte de la voir et elle me rend la pareille.

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