BOURSES D'ETUDES JEUNES ATHLETES
PORTRAIT D’UNE ATHLÈTE
C’est à l’âge de six ans qu’Alyson Charles a chaussé pour la toute première fois des patins à l’aréna de son quartier. Au départ, la fillette pratiquait cette activité simplement dans le but de bouger et de s’amuser, mais cela n’a pas été très long avant qu’elle développe une véritable passion pour ce sport! À 17 ans, la jeune athlète a intégré l’équipe nationale avec laquelle elle s’entraîne aujourd’hui à raison de six jours par semaine, à l’aréna Maurice-Richard.
Quelles sont les aptitudes que tu as développées grâce à la pratique du patinage de vitesse?
La discipline est la qualité qui me vient tout de suite en tête! Au fil des ans, en gravissant lentement les échelons dans mon sport, j’ai appris à développer une certaine rigueur. Celle-ci se répercute d’ailleurs dans beaucoup d’autres sphères de ma vie, comme à l’école où je peux maintenant maximiser le peu de temps à ma disposition pour en tirer le meilleur.
Quels sont les plus grands défis sportifs que tu as relevés jusqu’à maintenant?
En août dernier, j’ai pris part à mes premières sélections olympiques. Même si c’était ma première expérience en ce genre, j’avais décidé de ne pas me stresser inutilement et, somme toute, cela m’a bien servie puisque j’ai réalisé des choses dont je suis très fière!
Comment se déroulent tes séances d’entraînement?
Je m’entraîne six jours par semaine, à raison de deux fois par jour. Chaque séance dure en moyenne deux heures et se déroule majoritairement sur la glace. Il faut également développer d’autres habiletés et, pour ce faire, je m’entraîne aussi en gymnase. Durant ces entraînements, je fais notamment de la musculation, du vélo et de la course.
Que trouves-tu le plus difficile lors des compétitions à l’étranger?
D’un endroit à l’autre, il arrive que les conditions de glace varient légèrement. Même si cela peut sembler anodin, s’adapter à une nouvelle surface est plutôt difficile car, en patinage de vitesse sur courte piste, cela fait une grande différence. Le décalage horaire représente aussi un défi en soi. Puisque je n’ai généralement pas le sommeil facile, c’est d’autant plus difficile en voyage.
Que représentent le sport et l’activité physique pour toi?
Cela représente la santé et le bien-être. La pratique d’une activité physique intense ou non me permet de dépenser mon énergie, de relever des défis et d’avoir du plaisir!
Pourquoi as-tu choisi d’étudier en sciences humaines, profil administration?
J’ai toujours été attirée par cette branche des sciences humaines car j’ai envie d’en apprendre davantage sur le monde des entreprises et des marchés. Plus j’avance dans mes études, plus je réalise que ce domaine est beaucoup plus vaste qu’on pourrait le croire! Nous touchons à différents champs d’expertise tels le marketing, la comptabilité, la sociologie ou encore la psychologie. C’est notamment cet aspect très formateur qui m’a poussée à étudier dans ce domaine.
Quels sont tes objectifs professionnels?
Bien que mon choix ne soit pas encore arrêté sur une carrière précise, les domaines des relations économiques internationales, des finances et du commerce m’intéressent fortement. Ils orienteront assurément mon choix de programme universitaire et de carrière.
Quels sont tes trucs pour arriver à concilier les études et le sport?
Dans la mesure du possible, j’essaie de définir à l’avance une période dans la journée qui sera entièrement consacrée aux études. Dans mon cas, cette période se retrouve entre deux entraînements ou en soirée. Et lorsque je dois manquer des cours à cause d’une compétition, je n’hésite pas à demander de l’aide à des camarades de classe ou à mes professeurs.
Combien de temps accordes-tu à tes études par semaine?
Cela varie en fonction de mon horaire d’entraînement et de mes compétitions. Toutefois, je m’assure de mettre tout le temps nécessaire afin d’atteindre des résultats à la hauteur de mes attentes.