Le Journal de Montreal

L’art de passer à autre chose

- DAVE LÉVESQUE

Une défaite de 4 à 0 pourrait laisser des séquelles, mais celle de vendredi, étant donné le contexte, risque d’être vite oubliée.

« Ce n’était pas un bon match, alors nous devons passer à autre chose parce que le prochain match est important », insiste Jukka Raitala.

Le fait que le Bleu-blanc-noir ait évolué à court d’un homme pendant plus de 75 minutes change la donne.

« Nous allons analyser tout ça, prendre le positif et passer à autre chose », a ajouté le défenseur finlandais.

APPRENDRE

Samuel Piette est d’avis qu’il y a des apprentiss­ages à tirer de cette rencontre, mais pas nécessaire­ment de grandes leçons.

« Je crois qu’il faut apprendre. C’est un match qui a été différent parce qu’il y avait un joueur en moins, mais c’est le genre de situation qui peut se reproduire dans la saison.

« Il faut apprendre des matchs comme ça. On a fait de bons trucs et il y a beaucoup de trucs qu’on a moins bien faits, mais il ne faut pas oublier complèteme­nt ce match-là non plus. »

Bref, il faut retenir l’essentiel et oublier le reste.

« Il ne faut pas tout effacer, mais il ne faut pas peser sur le bouton panique non plus », prévient Piette.

SITUATION PARTICULIÈ­RE

Ce dernier a rappelé que ce n’était pas de la tarte que de jouer avec un homme en moins pendant presque un match entier.

« Tu joues le match presque entier avec un homme en moins et c’est très difficile. C’est comme jouer avec un homme en plus, tu ne pratiques pas ça à l’entraîneme­nt.

« C’est quelque chose de tout nouveau pour nous parce que c’est la première fois que ça arrive. C’est le début de la saison, il y a un nouveau staff et de nouveaux joueurs, alors il faut s’ajuster. »

Cela dit, il a ressenti une très grande solidarité dans ce match et ça, c’est un élément positif à retenir.

« Il y a un lien d’attache dans cette équipe qui est pour moi très important. »

PAS D’EXPLICATIO­N

Par ailleurs, il faut revenir sur une séquence étrange du match quand l’officiel José Carlos Rivero a eu besoin de près de six minutes pour statuer sur le tir de pénalité accordé au Revolution, en première demie.

On a appris que le délai avait été causé par une défectuosi­té de son casque d’écoute, ce qui compliquai­t la communicat­ion avec l’officiel chargé de la reprise vidéo. Mais c’est la suite qui étonne.

Au bout de cette longue attente, personne n’a su exactement si c’est l’action de Victor Cabrera ou la faute de Jukka Raitala sur Teal Bunbury qui a mené à la décision.

« C’est une séquence qui s’est déroulée rapidement, rappelle Raitala. Il y avait eu quelques erreurs et un manque de concentrat­ion.

« Je ne sais même pas exactement quelle faute a été pénalisée pour le tir de pénalité. »

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