Pas de la discrimination, dit le Cégep
Le Cégep de Trois-Rivières ne fait pas de différence entre un cours d’hygiène dentaire ou un cours de théâtre quand vient le moment de déterminer si des personnes handicapées peuvent le réussir.
Le directeur des études du cégep, Denis Rousseau, ne cache pas qu’il arrive que des intervenants réorientent des décisions, s’ils estiment que les étudiants handicapés n’ont pas les capacités de base pour atteindre les compétences du cours, nommés par devis ministériels.
« Ce n’est pas un refus, c’est de dire à l’étudiant : “tu te places dans une situation où tu ne réussiras pas et on veut que tu réussisses” », dit-il.
DEVIS MINISTÉRIELS
Sans commenter le cas d’Annie-Kim Charest-Talbot, il précise que toutes les compétences de tous les cours doivent être acquises pour le diplôme.
« Comme direction des études, j’applique les devis ministériels. C’est vrai pour un diplôme en arts et lettres, comme en mécanique du bâtiment », poursuit-il.
Il est par ailleurs impossible pour la direction de bloquer dès l’inscription les étudiants qui vont rencontrer ce genre de problème, car le cégep n’analyse pas les situations médicales à cette étape.
Denis Rousseau assure qu’il n’y a pas de discrimination au Cégep et qu’il y a toujours possibilité de se réorienter vers un autre programme d’étude.