Le Journal de Montreal

Pas de la discrimina­tion, dit le Cégep

- AMÉLIE ST-YVES

Le Cégep de Trois-Rivières ne fait pas de différence entre un cours d’hygiène dentaire ou un cours de théâtre quand vient le moment de déterminer si des personnes handicapée­s peuvent le réussir.

Le directeur des études du cégep, Denis Rousseau, ne cache pas qu’il arrive que des intervenan­ts réorienten­t des décisions, s’ils estiment que les étudiants handicapés n’ont pas les capacités de base pour atteindre les compétence­s du cours, nommés par devis ministérie­ls.

« Ce n’est pas un refus, c’est de dire à l’étudiant : “tu te places dans une situation où tu ne réussiras pas et on veut que tu réussisses” », dit-il.

DEVIS MINISTÉRIE­LS

Sans commenter le cas d’Annie-Kim Charest-Talbot, il précise que toutes les compétence­s de tous les cours doivent être acquises pour le diplôme.

« Comme direction des études, j’applique les devis ministérie­ls. C’est vrai pour un diplôme en arts et lettres, comme en mécanique du bâtiment », poursuit-il.

Il est par ailleurs impossible pour la direction de bloquer dès l’inscriptio­n les étudiants qui vont rencontrer ce genre de problème, car le cégep n’analyse pas les situations médicales à cette étape.

Denis Rousseau assure qu’il n’y a pas de discrimina­tion au Cégep et qu’il y a toujours possibilit­é de se réorienter vers un autre programme d’étude.

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