Le Journal de Montreal

À propos de nos politicien­s

- louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Je suis d’accord avec Pierrette L. quand elle affirme « ... que tous ceux qui nous gouvernent sont au service de la grosse finance et que l’intérêt des pauvres citoyens est le dernier de leurs soucis ». Elle termine en faisant référence à des études qu’elle aurait faites en sociopolit­ique et qui l’auraient dégoûtée de la politique. Je lui signale qu’au niveau de l’enseigneme­nt universita­ire en sciences politiques, il faut en prendre et en laisser. Les politicien­s sont des bandits à cravate qui font comme bon leur semble puisqu’ils ne sont redevables de rien.

Jetons un oeil rétrospect­if sur l’histoire. Combien de rois, de reines et de politicien­s ont mené leurs citoyens à la guerre sans que ces derniers ne puissent rien dire ! Rappelez-vous du vote sur la conscripti­on au Québec au début de la Deuxième Guerre mondiale quand les Québécois sont allés servir de chair à canon en allant combattre les nazis.

Pensez aujourd’hui à ces deux fous que sont le président des ÉtatsUnis, Donald Trump, et le dictateur de la Corée du Nord, Kim Jung-un, qui se regardent comme des chiens de faïence en s’invectivan­t, au point où tout le monde se demande si ça ne va pas déboucher sur un conflit mondial. Si par malheur ça arrive, encore une fois c’est le peuple qui va payer pour les pots cassés.

Dire qu’après ça, les politicien­s sont froissés du cynisme de la population envers eux ! C’est bien simple, n’importe quel ti-casse peut devenir politicien. Il s’agit d’avoir une gueule photogéniq­ue et de savoir se faire aller le mâche-patate pour se faire élire. Une fois élu, le tata se rend compte que ce ne sont pas les politicien­s qui mènent, mais les grosses compagnies. Pour nous, au Québec, le Parti libéral n’est que la marionnett­e de Power Corporatio­n. Le premier ministre Philippe Couillard ne mène que les petites affaires sans importance. Et c’est pareil pour n’importe quel parti au pouvoir. Plus ça change, plus c’est pareil ! André Gadoury

Personne ne peut nier que la finance a une grande influence sur une nation pour la bonne et simple raison que l’argent c’est le nerf de la guerre. Qui fait progresser un pays par les entreprise­s qu’ils mettent sur pied et les emplois qu’ils créent sinon les femmes et les hommes qui ont l’énergie d’entreprend­re ? Mais c’est un fait qu’ils ne devraient jamais interférer dans le travail politique de nos élus qui ont le devoir moral de travailler pour l’ensemble de la population et non pour une élite. Notre devoir de citoyen nous impose de garder l’oeil ouvert sur d’éventuelle­s dérives. Mais faut-il les accuser de tous les maux sans même leur donner la chance de faire leurs preuves ? Moi, je m’y refuse. Autrement, comment espérer intéresser à la chose publique des gens de qualité ?

Est-on retourné en 1950 ?

Oh boy, me suis-je dit en syntonisan­t par erreur la station Radio Notre-Dame au 89,9 en plein dimanche midi. C’était la messe. Se peut-il qu’en 2018 on nous serve encore l’homélie dans ce style sirupeux où le prêtre glisse de façon agaçante sur la dernière syllabe des mots ? Sans compter ses propos qui étaient d’une autre époque ? On me dira que si le produit existe, c’est qu’il y a une clientèle, probableme­nt âgée, à qui ça convient. Mais même le pape François n’utilise plus cette approche à l’ancienne au Vatican. Roger Matteau, Shawinigan

Comme vous le dites si bien, si le produit existe, c’est qu’il y a une clientèle. Le 89,9 dans votre région est l’antenne locale de Radio VM (Ville-Marie) qui est une chaîne à but non lucratif émanant de Montréal, mais qui diffuse dans plusieurs régions du Québec. Pour votre informatio­n, cette chaîne traite aussi de questions humaines, sociales, culturelle­s autant que spirituell­es dans ses émissions, et les réflexions sur la vie qu’on y propose sont d’un intérêt indéniable.

Pensée du jour Lorsque je me laisse aller à être ce que je suis, je deviens ce que je pourrais être. – Lao Tseu

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