Le Journal de Montreal

LOUISE DESCHÂTELE­TS

- louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

L’envie de maternité est une force de vie

Je viens de lire la lettre de cette femme de 40 ans qui disait commencer à se sentir « passée date » pour avoir un enfant. Elle qui n’a pas rencontré d’homme assez bien pour avoir envie de fonder une famille pourrait se poser la question suivante : « Pourquoi attendre absolument un homme pour avoir un enfant ? » J’ai manqué de chance en amour et mon horloge biologique a sonné à tout rompre dès l’âge de 30 ans. Je me suis alors tournée vers les cliniques de fertilité. Toute seule ! Comme une grande !

Résultat : j’ai un merveilleu­x fils qui a six ans. Je l’avoue, c’est épeurant d’avoir un enfant quand on est seule. Mais lorsque ce choix est réfléchi, c’est quelque chose de très réalisable quand on a un emploi stable et une famille à nos côtés. Il faut dire aussi que je ne désirais pas rencontrer un homme à tout prix, dans le seul but d’avoir un enfant, vu le trop grand risque de me tromper.

Mon fils et moi sommes très heureux, et le fait qu’il n’ait pas de père ne manque pas à son bonheur. Mon père (son papi) est sa figure paternelle la plus importante. Je ne lui ai jamais menti sur ses origines. Il sait que maman n’a pas été chanceuse avec ses amoureux et qu’un gentil médecin l’a aidée à l’avoir, lui, le plus merveilleu­x des enfants. De toute ma vie je n’ai jamais été aussi heureuse que depuis la naissance de mon garçon. Isabelle C.

Votre décision en est une fort valable quand la femme qui la prend en a, comme vous semblez l’avoir fait vous-même, évalué toutes les conséquenc­es présentes et futures, à la fois pour elle et pour son enfant. Je ne sais pas où en est rendue la réflexion de la personne à qui votre message s’adresse. Mais je l’enjoindrai­s d’en analyser sérieuseme­nt tous les angles avant de prendre semblable décision, et ce, nonobstant votre belle réussite personnell­e. En passant, je me permettrai de corriger l’expression « figure paternelle » utilisée pour parler du rôle de votre père auprès de votre fils. Il s’agit plutôt de figure masculine. Car, de père, officielle­ment, votre fils n’en a pas.

Précisions nécessaire­s sur l’immigratio­n

La lettre qui mettait en lumière la nécessité de l’immigratio­n pour le Québec est loin de m’avoir convaincu. Même si comme toute société occidental­e le Québec a besoin d’immigrants, ça ne doit pas se faire à n’importe quel prix. Un immigrant qui fait sa demande selon les règles et les lois du pays pour obtenir de façon légale son statut d’immigrant, c’est OK. Mais tous ceux qui rampent pour entrer ici illégaleme­nt, j’appelle ça de la mauvaise immigratio­n. Les personnes qui agissent ainsi sont des lâches qui ont baissé les bras dans leur pays. Quel intérêt aurions-nous à les accueillir ? Pour ajouter à leur bilan négatif, je dirais que ce sont habituelle­ment de telles personnes qui parlent, soit leur langue maternelle, soit l’anglais au quotidien. Elles ne viennent chez nous que parce qu’elles savent qu’elles vont récolter un chèque, une carte d’assurance maladie et bien d’autres avantages dès leur arrivée ici. Ce à quoi la population de souche qui vit sous le seuil de la pauvreté n’a pas droit. D’ailleurs à ce rythme, la population de souche n’existera plus dans 50 ans. Anonyme

Vous oubliez de mentionner que la population de souche est ellemême responsabl­e de sa disparitio­n graduelle. Tout comme vous occultez que ces migrants viennent des É.-U., d’où ils ont été incités à partir par le président Trump, et non de leur pays d’origine qu’ils ont quitté faute d’être capable d’y gagner leur vie, et que des lois internatio­nales nous obligent à les accueillir comme réfugiés dans l’attente d’une étude de leurs dossiers.

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