Règlement de compte pour une dette d’argent
Deux jeunes qui sont liés au crime organisé abattus
Une dette d’argent liée au crime organisé serait à l’origine du meurtre survenu jeudi soir dans le stationnement d’une brasserie de Beloeil.
Ce sont des clients de La Poudrière, un resto-bar sans histoire de la rue Bernard-Pilon, qui ont découvert les jeunes hommes vers 22 h 30. Ils étaient assis sur les sièges avant d’une Chevrolet Cruze noire, immobilisée dans le stationnement arrière.
CONNUS DES POLICIERS
Adam Sekkaf, un Montréalais de 26 ans, n’a pas survécu. Son copain Mohammed Gassi, un résident de la Rive-Nord de 25 ans, a subi des blessures graves, mais repose dans un état stable à l’hôpital.
Le premier n’avait pas d’antécédents criminels, tandis que le second est en attente d’un procès pour fraude.
Le duo était connu des policiers de la province pour frayer avec des individus liés au crime organisé. Selon nos informations, le meurtre et la tentative de meurtre s’expliqueraient par une dette d’argent.
Les deux jeunes hommes ne seraient jamais entrés à l’intérieur de la brasserie. Tout indique qu’ils attendaient quelqu’un dans le stationnement de l’établissement, ont indiqué nos sources.
PAS D’ARRESTATION
Jusqu’à présent, les enquêteurs de la section des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec n’ont pas retrouvé le tireur.
Ils ont passé toute la nuit et une bonne partie de la journée d’hier à analyser la scène à la recherche d’indices qui leur permettraient de remonter jusqu’au tueur. En plus d’avoir interrogé tous les employés et les clients qui se trouvaient dans l’établissement jeudi soir, les policiers ont saisi les images des caméras de sécurité de La Poudrière.
Chose certaine, un meurtre dans le stationnement est la dernière chose qu’aurait souhaitée Mélanie Brodeur, la fille du propriétaire et gérante de l’établissement.
« Ça fait 23 ans que mon père est propriétaire et on n’a jamais eu de problème avec des groupes criminalisés, indique-telle. On a une clientèle de familles et de retraités, c’est un endroit tranquille ici. C’est regrettable. »