Paul Bernardo avait-il une arme ?
Il purge une peine d’emprisonnement à vie pour les meurtres de deux adolescentes
TORONTO | Paul Bernardo, l’un des criminels ayant marqué l’histoire judiciaire du Canada, a comparu hier matin devant un juge de la Cour supérieure de l’Ontario parce qu’il est accusé d’avoir détenu une arme, le 9 février dernier, selon Global News.
Il purge une peine d’emprisonnement à vie pour l’enlèvement, les viols et les meurtres prémédités de deux adolescentes, Leslie Mahaffy, 14 ans, et Kristen French, 15 ans, en Ontario. Paul Bernardo est devenu admissible à la semi-liberté l’année dernière, mais son audience a été repoussée jusqu’en octobre 2018.
« VIOLEUR DE SCARBOROUGH »
Tim Danson, l’avocat des familles des victimes du tueur en série, a indiqué à Global News que la nouvelle accusation pourrait avoir une incidence sur ses chances d’obtenir une libération conditionnelle.
« Évidemment, même Paul Bernardo a droit à la présomption d’innocence, mais si c’est vrai, et qu’il est reconnu coupable, cela aura un impact significatif », a déclaré M. Danson à la presse, hier à Toronto.
L’avocat a souligné que les familles se préparaient pour son audience de libération conditionnelle plus tard cette année et que le processus est long.
Bernardo avait 28 ans au moment de ces crimes, en 1993, commis avec la complicité de sa conjointe de l’époque, Karla Homolka. Il a aussi confessé avoir violé 14 autres femmes, ce qui lui a valu le surnom de « violeur de Scarborough ».