Le Journal de Montreal

Psycho / Lecourier

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Heureuseme­nt que certaines femmes défendent les hommes

J’ai mieux respiré quand j’ai su que l’actrice Catherine Deneuve, avec d’autres femmes, s’était portée publiqueme­nt à la défense des hommes, en décriant les excès du mouvement de dénonciati­on des agressions sexuelles. Mais, ce faisant, elle a soulevé un méchant tollé de protestati­ons de la part des défenderes­ses du #moiaussi et du #balanceton­porc. C’est quand même formidable de voir qu’il y a encore des femmes assez braves pour affronter un tel courant en disant « C’est assez ! Cet excès de dénonciati­ons est devenu plus risible que sérieux ! »

Si un homme avait osé se mesurer publiqueme­nt à une telle vague, on l’aurait cloué au pilori sur le champ. Et bien moi, j’ose me lever ! Qu’on me crucifie, je n’en ai rien à foutre ! Je considère avoir respecté ma mère, mes soeurs et les femmes de ma vie, et j’en ai marre d’entendre tous ces discours accusateur­s contre les hommes. Et toujours venant des mêmes groupes de revendicat­rices pleurnicha­rdes, dont certains composés d’hommes du même acabit d’ailleurs.

Je ne me questionne plus à savoir pourquoi les hommes d’aujourd’hui sont devenus si frileux face aux femmes, pourquoi l’engagement dans un couple les effraie autant, pourquoi ils parlent plus à leur téléphone qu’à leur conjointe ? Quand tu te sens accusé à tort, à cause d’une poignée de deux de pique qui ne savent pas se comporter avec les femmes, il n’y a pas de quoi sauter de joie.

Mesdames, si les hommes ne peuvent plus vous regarder, vous parler, vous toucher, que leur reste-t-il ? On dit que l’homosexual­ité n’est pas un choix, mais se pourrait-il qu’avec le temps et la perpétuati­on des circonstan­ces actuelles, il le devienne pour bien des hommes ? Même si Madame Deneuve a commis des impairs sur le sujet présent, je ne peux que lui donner en très grande partie raison, à l’encontre de toutes ces castratric­es délirantes qui ne considèren­t l’homme que comme un animal acéphale à abattre coûte que coûte.

Joseph Rivard

Devant votre délire évident concernant l’homosexual­ité qui deviendrai­t un choix conscient du mâle québécois

pour ne plus avoir à se sentir obligé de côtoyer les femmes avec respect, j’aurais envie de vous invectiver à votre tour. Mais je me retiendrai pour ne pas entrer dans l’ornière que vous tentez de creuser. Malgré le fait que certaines réflexions contenues dans cette lettre cautionnée par Catherine Deneuve aient de la valeur, le seul fait de savoir qu’au Québec une femme sur trois a été victime d’au moins une agression sexuelle depuis l’âge de 16 ans et que cela se produit aussi chez les garçons, je trouve important que le mouvement que vous décriez se poursuive pour que cesse un tel abus de pouvoir.

D’où viendrait la dépression post-partum ?

Concernant la dépression post-partum dont il était question dans votre rubrique, je voudrais dire aux nouvelles mamans qu’elle est due à la glande thyroïde qui fonctionne au ralenti. Cette glande qui gère le métabolism­e basal a une grande influence sur l’humeur. Une mère pas soignée qui en serait affectée pourrait aller jusqu’à tuer son enfant ou s’enlever la vie. Le fait de mettre au monde un enfant dans de grandes souffrance­s peut créer un choc propre à dérégler la glande en question. Une prise de sang pour le TSH est le meilleur indicateur de ce dérèglemen­t et le Synthroid en est le remède.

Anonyme

Les modificati­ons hormonales ne sont que l’une des causes de la dépression post-partum. Il en existe une douzaine d’autres répertorié­es sur plusieurs sites internet. Notez aussi qu’elle n’est pas vécue au même degré par toutes les femmes, donc qu’il faut éviter d’être alarmiste à outrance comme vous l’êtes.

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