Des essais à oublier pour Stroll
Le Québécois est le moins rapide lors des deux séances d’essais libres à Shanghai
AGENCE QMI | Le Québécois Lance Stroll a été le moins rapide des 20 pilotes lors des deux séances d’essais libres tenues hier en marge du Grand Prix de Chine, à Shanghai.
Au volant de sa voiture de l’écurie Williams, Stroll n’a pu descendre sous un temps d’une minute et 37 secondes, contrairement à ses concurrents.
À la première séance, Stroll a terminé 20e et dernier (1:37,277). Même résultat un peu plus tard avec un chrono à peine meilleur (1:37,147).
Lewis Hamilton, sur Mercedes, a dominé les essais, terminant chaque fois devant Kimi Räikkönen, de l’écurie Ferrari. Le meilleur temps de la journée pour Hamilton a été de 1 min 33,482 s. Le coéquipier de Stroll, le Russe Sergey Sirotkin, a réussi un chrono de 1:35,340 durant la deuxième séance d’essais, prenant ainsi la 16e place.
FERRARI MENACE DE PARTIR
Dans un autre ordre d’idées, le patron de Ferrari Sergio Marchionne a de nouveau mis en garde hier contre une trop grande transformation de la Formule 1, prévenant que l’écurie italienne n’hésiterait pas à se retirer en cas d’évolution vers « des courses de NASCAR ».
« Si la F1 devient plus un spectacle qu’un sport, si on va dans la direction des courses de NASCAR, alors Ferrari partira », a-til déclaré lors d’une assemblée générale des actionnaires à Amsterdam, selon les agences de presse italiennes.
La NASCAR est le populaire championnat de « stock-cars » aux États-Unis, où la plupart des courses se déroulent sur des ovales. « S’il y a des propositions qui dénaturent la F1, je pense que Ferrari se retirera. On travaille avec Liberty Media pour trouver des solutions acceptables, également au plan économique », a-t-il ajouté.
Il y a une semaine, les propriétaires de la Formule 1, Liberty Media, ont dévoilé des éléments supplémentaires sur leur projet de règlement post-2020, notamment un « plafond budgétaire » et une « distribution des revenus au mérite » entre les écuries.
Le patron de la F1, Chase Carey, et son directeur technique, Ross Brawn, ont présenté leur vision aux 10 patrons d’écuries, autour de cinq axes (moteurs, coûts, revenus, réglementation technique et sportive, et gouvernance) listés dans un communiqué délibérément vague délivré ensuite à la presse.