Latendresse « ouvert à des discussions » avec les Remparts

QUÉBEC | En réflexion quant à la suite de sa carrière après avoir démissionné de son poste d’entraîneur-chef des Riverains du Collège Charles-Lemoyne (midget AAA), l’ancien joueur du Canadien Guillaume Latendresse prêtera une oreille attentive aux Remparts de Québec si le téléphone sonne.

« Si on m’appelle et qu’on est intéressé, moi, je suis intéressé et ouvert aux discussions. Si jamais je fais partie des noms qu’ils veulent, je me sens prêt après quatre saisons dans le midget AAA. J’ai quitté pour d’autres projets qui sont sur la table, mais le coaching, ça part des tripes et c’est dur de se l’enlever », a révélé l’homme de hockey de 30 ans en entrevue téléphonique avec Le Journal de Québec, jeudi.

Latendresse a cédé son poste derrière le banc des Riverains après quatre saisons durant lesquelles il a mené la formation de Sainte-Catherine à deux titres de division et autant de présences dans le carré d’as.

EXPÉRIENCE FORMATRICE

Quatre campagnes qui ont été très formatrices pour celui qui a disputé 341 rencontres avec le Tricolore, le Wild et les Sénateurs. Et que ce soit avec les Remparts ou une autre équipe de la LHJMQ, l’ancien des Voltigeurs de Drummondville répète qu’il est mûr pour diriger au niveau junior sans nécessairement vouloir dénicher un poste à tout prix.

« Je voulais passer quelques années pour me donner l’expérience s’il y a des ouvertures dans le circuit Courteau. Je ne voulais pas entrer par la porte d’en arrière. J’ai fait mes devoirs », assure Latendresse, qui est analyste à RDS.

DEUX CHAISES À OCCUPER

Même si les candidats seront nombreux à cogner à la porte du président Jacques Tanguay, combien pourront réellement s’asseoir dans la chaise du patron des opérations hockey des Diables rouges ?

Puis, l’organisation sera-t-elle tentée d’opter une fois de plus pour une figure connue ? Après Guy Chouinard, Éric Lavigne, Patrick Roy et Philippe Boucher.

M. Tanguay a affirmé mercredi qu’il cherchera une personne capable de combler les emplois d’entraîneur et de directeur général, défi que ne craint pas Latendresse.

« Ce serait un gros mandat. Pour moi, après quatre ans [midget AAA], je connais le cycle de joueurs dans la ligue, je les connais tous. Je connais les joueurs dans le repêchage, il suffit de s’entourer de personnes fortes en qui tu peux avoir confiance. Ça se fait tout seul. Je pense que j’ai une notoriété, mais derrière le banc, ça n’apporte rien, ça prend des compétences et des aptitudes. J’ai démontré dans mes quatre années que je suis à l’aise et capable de faire un bon boulot.

« Philippe avait passé deux ans avec l’Océanic et avait dirigé avant au niveau bantam [AA]. On est des gars de terrain qui ont appris la game, et peu importe le mandat, on a une capacité d’adaptation qui est assez rapide. »