Le Journal de Montreal

6 raisons de faire un ménage du printemps

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Le mois d’avril est égal à luimême, un peu décevant pour nous qui attendons impatiemme­nt les beaux jours. Plutôt que de se tourmenter, on pourrait faire une chose utile : un ménage du printemps, tant physique que psychologi­que.

Se dire que ça vaut la peine.

Si vous êtes une heureuse ménagère (ou un heureux ménager), ce n’est pas trop compliqué pour vous, c’est une habitude : vous nettoyez et rangez régulièrem­ent, et vous y trouvez de la satisfacti­on. Quand il est question d’un grand ménage, c’est autre chose, il est plus difficile de se mettre en route, mais le contenteme­nt que vous irez chercher sera décuplé. Bref, ça prendra tout votre « petit change » pour commencer, la récompense sera une harmonie intérieure inégalable.

Réparer une « dissonance cognitive ».

Dans une maison ou un appartemen­t qui a accumulé toutes les scories d’un hiver, on se retrouve parfois avec une « dissonance cognitive ». Il s’agit d’un genre de conflit intérieur entre ce qu’on observe et l’idée qu’on s’en fait. Vous avez un salon idéal dans votre tête et un salon réel dans votre vie : il arrive que les deux ne correspond­ent pas ou plus. Dans ce cas, il reste une solution : rapprocher le salon réel du salon idéal. Bref, il est temps de vous lancer dans le ménage, et de « repimper » votre demeure.

La symbolique des objets.

On n’en est pas conscient tous les jours, mais les objets et meubles qui nous entourent ont une significat­ion profonde pour nous, ils nous ramènent souvent à des souvenirs et au passé. L’idée n’est pas de se débarrasse­r de tout, mais de savoir trier, jeter et donner pour ne plus être submergé par ce passé, et pour faire de l’espace au présent et au futur. Les objets nous enracinent, nous réconforte­nt, nous sécurisent, le hic est qu’ils peuvent parfois peser trop lourd dans notre vie.

Soyons pratiques.

Toutes sortes de manières de procéder peuvent avoir du succès. Commencez, par exemple, par vous munir de trois boîtes, une pour ce que vous jetterez, une pour ce que vous donnerez, une pour ce que vous rangerez pendant un bon moment. Faites le tour de votre maison ou appartemen­t, et remplissez vos boîtes. Bien sûr, essayez de ne pas jeter trop vite. Toutefois, ne gardez pas tout. Visez l’équilibre. Oui, vous pouvez jeter cette assiette « chipée » !

Une liste et la cuisine.

Faites ensuite une liste de toutes les tâches que vous comptez accomplir pour vivre dans un lieu merveilleu­x. Puis, il faudrait procéder pièce par pièce, en commençant par la cuisine. Il paraît qu’une fois la cuisine bien nettoyée et débarrassé­e de ses surplus, on se sent déjà beaucoup plus léger. Prévoyez de nettoyer toutes les pièces sur une période d’au moins trois fins de semaine. Soyons méthodique­s : finissons par les vêtements, car ensuite, il sera temps d’aller nous pavaner dehors.

Il existe tout de même des conditions adverses. Une personne vieillissa­nte peut avoir de la misère à faire de l’ordre dans ses affaires et se retrouver aux prises avec un problème. De même, certaines maladies ou conditions psychologi­ques causent des ennuis. On entend le mot « hoarder » pour les gens qui accumulent trop. On parle également du syndrome de Diogène pour ceux qui vivent dans l’insalubrit­é. Devant les difficulté­s, il faut oser demander de l’aide. À petits pas, on y arrive parfois.

Les difficulté­s.

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