PORTRAIT D’UNE ATHLÈTE
NOÉMIE FISET
AD{JDM2154868} La patineuse de vitesse Noémie Fiset a connu une saison 2016-2017 des plus excitantes! En plus d’avoir participé à quatre coupes du monde et d’avoir récolté une victoire dans le groupe B, l’athlète de Québec s’est classée en 25e place au cumulatif de l’épreuve du 500 mètres. Et même si l’été de Noémie ne s’est pas déroulé comme prévu à cause d’une blessure, cela n’a pas empêché la jeune femme de décrocher la 4e position à l’épreuve du 500 mètres lors des sélections olympiques! Caroline Généreux Collaboration spéciale D’où vient ta passion pour ton sport? J’ai commencé le patinage de vitesse à l’âge de 5 ans et je n’ai jamais arrêté depuis. Même si j’ai pratiqué plusieurs sports tels le soccer et la natation, le patinage de vitesse a toujours été ma plus grande passion! J’ai principalement évolué en courte piste jusqu’à ce que je fasse le saut, à 16 ans, en patinage longue piste. Jusqu’à ce jour, je détiens trois records de piste à l’épreuve du 500 mètres sur différents anneaux au Canada. Qu’as-tu appris par la pratique de ta discipline? Mon sport m’a appris à être déterminée et à tout mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs que je me suis fixés. Aussi, grâce à l’entraînement de haut niveau, j’ai appris à développer mon autonomie et mon sens de l’organisation. En plus de bien me servir au niveau sportif, ces qualités me permettent de bien me débrouiller dans mes études. En effet, pour arriver à bien performer, tant sur la glace que sur les bancs d’école, il faut que je sois en mesure de gérer adéquatement mon horaire. Comment se déroulent tes séances d’entraînement? La saison débute généralement au mois de mai, et ce, même si l’anneau de glace n’ouvre qu’au mois de novembre. C’est pourquoi nos séances d’entraînement d’été comprennent beaucoup de vélo, de la musculation et du patin sur courte piste. Nous profitons donc de ce moment pour nous mettre en forme pour la saison. Les entraînements sont répartis sur six jours, pour un total d’environ 35 heures par semaine. À l’automne, je participe à trois camps d’entraînement de longue piste sur l’anneau olympique de Calgary. Qui sont tes sources d’inspiration? Mon groupe d’entraînement et les athlètes que je côtoie au quotidien sont mes plus grandes sources d’inspiration. L’ambiance positive qui règne dans mon groupe et notre désir de réaliser les meilleures performances me motivent à toujours viser plus haut. Cette année, j’ai vu certains de mes coéquipiers se tailler une place au sein de l’équipe olympique. J’avoue que cela m’incite à m’entraîner encore plus fort pour me retrouver à leur place dans 4 ans! Pourquoi as-tu choisi d’étudier en psychologie? C’est au cégep que j’ai découvert cette matière. Je trouve très intéressant la façon dont on y étudie les comportements humains sous toutes ses dimensions. Mais ce que j’aime surtout de ce domaine, c’est qu’il combine la psychologie scientifique et professionnelle tout en m’amenant à développer des habiletés pratiques de recherche. Quels sont tes objectifs professionnels? Après mon baccalauréat, j’aimerais faire un doctorat en psychologie pour éventuellement faire de la psychologie clinique ou me diriger vers la neuropsychologie. Toutefois, il me reste encore quelques années avant de terminer mon baccalauréat et j’aurai le temps d’évaluer mon intérêt envers les autres programmes d’études aux cycles supérieurs. Quels sont tes trucs pour arriver à concilier l’école et le sport? La clé réside dans l’organisation. Je planifie des périodes d’études à mon agenda en fonction de mon horaire d’entraînement. J’étudie également à l’avance pour les examens afin d’éviter de faire ça à la dernière minute! Quelle est l’importance des études dans ta vie? Même si le sport occupe une grande place dans ma vie, les études sont très importantes pour moi. Lorsque je dois m’absenter plus d’un mois pour des compétitions, je trouve important de continuer mes cours. Cela me permet de conserver un bon équilibre et de me concentrer sur autre chose que le patin.