Le Journal de Montreal

PAS DE TAILLE

L’Impact s’incline 3 à 1 devant les Red Bulls

- Dave Lévesque DLevesqueJ­DM dave.levesque @quebecorme­dia.com

HARRISON | L’Impact n’avait jamais récolté un point en saison régulière en huit visites au Red Bull Arena, et ce n’est pas hier que les choses ont changé. Le Bleu-blanc-noir a subi une seconde défaite d’affilée, s’inclinant 3 à 1 devant les Red Bulls de New York.

La défense, et plus particuliè­rement le flanc gauche, a été à la peine pendant 90 minutes, et le onze montréalai­s a clairement démontré qu’il est à des lieues des Red Bulls quand ceux-ci ont pris les choses en main en seconde demie, alors que la marque était égale 1 à 1.

Ceux-ci se sont solidement implantés dans le territoire de l’Impact, qui a à peine touché au ballon pendant les 45 dernières minutes.

Bradley Wright-Phillips a profité du rôle de spectateur de Victor Cabrera pour balancer un centre à Alejandro Romero Gamarra, qui a redonné l’avance aux locaux (77e minute). Pendant ce temps, Samuel Piette revenait de loin pendant qu’aucun autre arrière central n’était sur le radar.

Puis, Kemar Lawrence a fait un grand arc sur le flanc droit sans jamais être embêté pour centrer à Michael Murillo, qui a porté la marque à 3 à 1 à la 76e minute.

MANQUE DE RESSOURCES

Rémi Garde n’a pas cherché à défendre la performanc­e de son équipe, qui n’a pas été mauvaise en première demie avant de s’effondrer alors que le mercure dépassait les 25 oCelsius.

« On n’a pas eu les ressources et la lucidité pour tenir le ballon comme on a pu le faire en première mi-temps. On n’a pas été dangereux pendant très longtemps en deuxième mi-temps. »

Pour l’entraîneur-chef, la météo a joué un certain rôle, mais ça n’explique pas tout.

« J’ai l’impression qu’on était moins bien physiqueme­nt en deuxième demie. On s’entraîne toute la semaine par des températur­es très froides. Peut-être que ça les a gênés. Ce n’est pas une excuse, mais c’est peut-être une explicatio­n.

On doit progresser et être capables de faire 90 minutes comme on l’a fait les 45 premières minutes, où on a fait résultat égal. »

CONFUSION

On peut parler de confusion, surtout défensive, pour expliquer les déboires montréalai­s dans ce match où les cafouillag­es ont abondé.

La première erreur est venue de Cabrera, qui a démontré qu’il est capable du meilleur comme du pire dans la même seconde.

Après une belle intercepti­on, il a remis le ballon dans les pieds de Florian Valot, qui a centré pour Wright-Phillips. L’attaquant des « Taureaux » a facilement battu Evan Bush pour ouvrir la marque dès la 5e minute.

Cabrera était parvenu à masquer ses défauts lors des trois premiers matchs de la saison, mais ça se complique depuis.

Mais ça ne s’est pas arrêté à l’erreur de Cabrera. Parvenant difficilem­ent à gérer la pression intense des Red Bulls, les joueurs de l’Impact ont souvent cédé en n’ayant pas assez de temps pour exécuter le bon jeu.

Il y a donc eu des débordemen­ts dans le tiers défensif et il a fallu qu’Evan Bush dispute un solide match pour que les siens n’essuient pas un revers plus marqué.

TIR BRILLANT

Mais n’allez pas penser que tout a été mauvais sur le plan offensif. Pour un, Jeisson Vargas a apporté sa contributi­on.

Après avoir frappé la barre transversa­le sur un coup franc plus tôt cette saison, il n’a pas raté une autre chance en créant l’égalité à la 33e minute.

Le Chilien y est allé d’une frappe d’environ 25 mètres qui a dévié sur le poteau gauche pour s’enfoncer dans les cordages, ne laissant aucune chance à Luis Robles.

Il ne fait plus de doute que Vargas doit être l’homme de choix pour les coups francs, d’autant que, de mémoire, il est le seul, hormis Didier Drogba, à avoir marqué en pareille circonstan­ce depuis l’arrivée de l’Impact en MLS, en 2012.

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