Les libéraux ne sont pas gênés de leur bilan
QUÉBEC | Loin de se formaliser de l’insatisfaction de la population sur les années libérales, les ministres de Québec ont plutôt vanté leur bilan, hier, à moins de six mois des élections.
« Certains voudraient dire que les gens sont pris avec nous depuis un certain temps. Je le dis autrement : les gens nous ont choisis tout ce temps-là. Et moi, je regarde toutes les réalisations qu’on a faites, je pense qu’on peut être satisfaits », a clamé le ministre de la région de la Capitale-Nationale, Sébastien Proulx, en réaction au sondage Léger-Le Journal publié samedi, selon lequel 67 % des Québécois ont une opinion négative des 15 années de règne libéral.
« CARTE D’AFFAIRES »
Devant les sympathisants libéraux réunis à L’Ancienne-Lorette pour l’investiture de leur candidat dans la circonscription de La Peltrie, M. Proulx a même parlé du bilan de son gouvernement comme d’une « carte d’affaires pour pouvoir rentrer chez les gens ». Questionné par Le Journal, celui qui est aussi ministre de l’Éducation a défendu la performance des gouvernements libéraux depuis 2003, y compris en matière de santé.
« Regardez le nombre de médecins de famille, regardez les accès, regardez les supercliniques, regardez les professionnels qui aujourd’hui peuvent aller au-delà des compétences ou responsabilités qu’ils avaient à l’intérieur de leur champ professionnel, alors les choses s’améliorent », a-t-il plaidé.
« Je me dis, oui, il y a place à l’amélioration, mais je trouve qu’on a fait un grand bout de chemin collectivement depuis ces années-là », a ajouté Sébastien Proulx.