De père en fille
Tout au long de sa jeunesse, Vicky Leblanc a vu son paternel empailler des animaux.
À l’époque où il était propriétaire de la boutique de chasse et de pêche La Gélinotte, à Joliette, Claude Leblanc offrait également à sa clientèle un service de taxidermie. Comme tout le monde le faisait dans le temps, il remplissait de paille les bêtes qu’il souhaitait naturaliser. En fait, il s’agissait plus d’un passe-temps que d’un métier. N’étant pas très bien outillé, mais étant excessivement patient et minutieux, il parvenait quand même à obtenir des résultats potables.
SUIVRE LES TRACES
Dès le début de sa trentaine, Vicky réoriente sa carrière et reprend le flambeau familial. Elle aidait son papa à redonner vie aux gibiers confiés par les clients. Elle a développé une réelle passion pour cet art. Mme Leblanc a alors décidé de suivre des formations spécialisées, de participer à des conventions et d’assister à des séminaires de toutes sortes afin de parfaire ses connaissances. Elle a rapidement monté les échelons et atteint un niveau supérieur. Si bien qu’elle a remporté une cinquantaine de trophées en plus de mériter une première position en classe professionnelle et une deuxième place dans la division maître au Championnat du monde qui se déroule aux deux ans, aux États-Unis.
Depuis 2010, Vicky pratique son art dans un atelier spécialement aménagé chez elle, entre Joliette et Rawdon, à Sainte-Marcelline.
Elle y reçoit plusieurs passionnés qui lui confient divers gibiers ailés et terrestres.
TRÈS DEMANDÉE
De nombreux adeptes lui apportent l’ours qu’ils ont récolté afin qu’elle puisse l’immortaliser comme ils le souhaitent, allant du simple tannage de la peau à la naturalisation grandeur nature.