ABANDA OUVRIRA LES HOSTILITÉS
Pas de controverse, hier, lors du tirage au sort du tableau pour ce barrage du deuxième groupe mondial de la Coupe Fed. Les quatre Canadiennes ont serré la main aux trois Ukrainiennes. Eugenie a appris de son expérience de 2015.
Rappelons que la Montréalaise avait refusé de serrer la pince de la Roumaine Alexandra Dulgheru à la veille de l’affrontement qui avait lieu à l’aréna Maurice-Richard, il y a trois ans. Elle avait ensuite essuyé ses dommages diplomatiques en s’inclinant dès le lendemain.
Cette fois, elle a joué le jeu correctement. Au premier match en simple, elle affrontera Kateryna Bondarenko. C’est toutefois sa coéquipière Françoise Abanda qui ouvrira les hostilités face à Lesia Tsurenko, au Stade IGA, sur le coup de 13 h. Ce duel sera suivi par celui de Bouchard. Celle-ci affrontera Tsurenko, demain, tandis qu’Abanda se
mesurera à Bondarenko.
ABANDA À L’AISE
Dans son fief, Abanda est confortable. Devant les partisans canadiens, la Montréalaise classée au 127e rang mondial connaît du succès. L’an dernier, elle avait procuré la victoire à son équipe en défaisant deux têtes d’affiche kazakhs.
« J’aime les conditions à Montréal. Je suis à la maison, donc je me sens à l’aise. Chaque match est différent. Il va falloir se battre sur chaque point pour essayer de gagner le plus de matchs possible », a expliqué la raquette de 21 ans qui affrontera une première fois les Ukrainiennes.
Quant à elle, Bouchard les connaît, alors qu’elle a livré un rude duel à Bondarenko à Cincinnati, en 2015. Elle avait nécessité le bris d’égalité lors des deux manches. Et face à Tsurenko, elle s’était inclinée en trois manches chaudement disputées à Indian Wells, il y a deux ans.
« Je m’attends à des matchs difficiles. Elles sont fougueuses et affamées. Ce sera de bonnes batailles », a soutenu celle qui promet de se battre avec hargne.
La formation ukrainienne est débarquée dans la métropole avec trois joueuses plutôt que quatre. Les deux capitaines n’ont pas vu la situation du même oeil. Celui du Canada, Sylvain Bruneau, s’est dit surpris en illustrant les dangers de blessures. Son rival a préféré lancer une blague alors qu’il est privé d’Elina Svitolina, quatrième raquette mondiale.
« C’est déjà bon de venir à Montréal avec trois joueuses plutôt que deux », a déclaré Mikhail Filima. Il comptera néanmoins sur trois joueuses d’expérience.