Des hôpitaux déjà prêts en vue du G7
Des situations exceptionnelles attendues
Les hôpitaux affiliés au Centre hospitalier universitaire de Québec s’y prennent d’avance en vue du sommet du G7, qui a lieu dans Charlevoix en juin.
Leurs employés sont invités à répondre à un questionnaire afin de connaître leur intérêt à travailler lors des journées du sommet du G7, en cas de situations d’urgence exceptionnelles.
« Quelles sont vos disponibilités à travailler entre le 6 et le 10 juin ? », « Quel est votre niveau d’anglais ? », « Parlez-vous l’espagnol ou d’autres langues ? ».
QUESTIONS
Voici quelques questions incluses dans un formulaire envoyé aux employés des hôpitaux de Québec en prévision du sommet du G7. La direction veut ainsi se faire une banque d’employés volontaires advenant une charge de travail inattendue qui pourrait survenir durant le G7.
« On sait qu’il y a plus de possibilités durant le G7 qu’il se produise des situations exceptionnelles, donc on se prépare. S’il y a des patients qui arrivent en surplus, tout de suite on va contacter les employés sur cette liste pour venir en renfort », explique Geneviève Dupuis, porte-parole au CHU de Québec.
Le questionnaire demande également aux employés qui peuvent parler plusieurs langues de le mentionner. Ils pourraient ainsi prêter mainforte aux interprètes déjà prévus si des patients étrangers devaient se présenter dans les hôpitaux.
DES BÂTIMENTS MODIFIÉS
À Clermont, municipalité voisine de La Malbaie, les effets du G7 se font sentir. Un bâtiment est en construction derrière l’aréna. Il servirait de prison provisoire pour d’éventuels manifestants arrêtés.
Ce bâtiment temporaire fait partie d’une entente qui doit être finalisée dans les prochains jours entre la municipalité et la Gendarmerie royale du Canada (GRC). En plus de ce terrain, la GRC louera également l’aréna de Clermont afin d’y installer un centre des opérations.
Dans la municipalité, le complexe de curling, qui n’appartient pas à la Ville, serait aussi utilisé par la GRC.
Comme le contrat de location de l’aréna et du terrain n’est pas encore signé, le maire préfère pour l’instant ne pas parler du montant que l’entente pourrait rapporter à la Ville.