Le Journal de Montreal

DE BONS SOUVENIRS AVEC LES BLUES

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Après avoir joué brièvement pour les Red Wings de Detroit en 1967-1968, où il a été le compagnon de chambre de l’illustre Gordie Howe, Jean-Guy Talbot a connu de très bons moments avec les Blues de St. Louis, participan­t à trois autres finales de la Coupe Stanley. « J’ai bien apprécié ces saisons passées avec les Blues », mentionne celui qui a terminé sa carrière avec les Sabres, en 1970-1971. Il a touché son plus gros salaire avec les Blues, soit 82 000 $.

Talbot a agi comme entraîneur des Spurs de Denver, des Blues de St. Louis et des Rangers de New York de 1971 à 1978. « On a tout gagné à Denver, mais à St. Louis, ce fut plus difficile parce que je dirigeais des gars avec lesquels j’avais joué. C’était en train de me rendre malade, ce boulot. » Une fois de retour au Québec, Talbot s’est vu offrir, par Ronald Corey, un poste comme représenta­nt de la Brasserie O’Keefe à Trois-Rivières. Il a occupé ce poste durant une douzaine d’années. Talbot est toujours impliqué au sein des activités des anciens du Canadien. Talbot a été suspendu pendant une saison entière dans les rangs juniors, après avoir causé une sérieuse blessure à la tête de Scotty Bowman en lui assénant un coup de bâton. La carrière de Bowman comme joueur a alors pris fin. « C’était un coup accidentel, se défend encore aujourd’hui Talbot. Scotty et moi, on s’est parlé peu de temps après l’incident. Il s’était penché en fonçant vers le filet et je l’ai atteint malencontr­eusement avec mon bâton. J’ai toujours trouvé que cette suspension d’un an imposée par le Canadien était trop sévère. Heureuseme­nt que Punch Imlach a fait appel à mes services pour jouer avec les As de Québec, où je me suis lié d’amitié avec Jean Béliveau. » À la fin des années 1960, Bowman a dirigé Talbot durant le séjour du défenseur avec les Blues de St. Louis. Comme quoi Scotty n’était pas rancunier. Les trois enfants de Pierrette et Jean-Guy Talbot vivent aux États-Unis. Carole est installée sur un ranch au Texas, Dany vit à Denver tandis que Michel a établi sa résidence à Massena, dans l’État de New York. Un aréna porte le nom de Jean-Guy Talbot à Trois-Rivières, soit dans le secteur de Cap-de-la-Madeleine, où le défenseur a vu le jour en 1932.

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