Avengers : un scénario faible Notre critique
Le dernier Avengers ne se démarque pas
Si on passait six mois sans superhéros, s’en porterait-on plus mal ?
Avec un budget estimé à 480 millions $ - Avengers : La guerre
de l’infini serait ainsi le film le plus cher de l’histoire du cinéma – et plusieurs dizaines de personnages, cette nouvelle aventure signée Joe et Anthony Russo se veut la culmination de tous les longs métrages précédents.
Mais les scénaristes Christopher Markus et Stephen McFeely ainsi que les deux cinéastes ne sont pas aussi doués que Joss Whedon. Plutôt que de chercher à innover, les frères Russo surfent sur ce qu’ils connaissent et La guerre
de l’infini ressemble beaucoup
(trop ?) à Capitaine America : la guerre civile.
En 149 minutes, le spectateur voit donc, dans l’ordre, Thanos, Loki (Tom Hiddleston), Thor (Chris Hemsworth), Hulk (Mark Ruffalo), docteur Strange (Benedict Cumberbatch), Tony Stark (Robert Downey Jr.), Pepper Potts (Gwyneth Paltrow), Peter Parker (Tom Holland), Steve Rogers (Chris Evans), Star Lord (Chris Pratt), Gamora (Zoe Saldana), Mantis (Pom Klementieff), Groot (voix de Vin Diesel), Drax (Dave Bautista), Rocket (voix de Bradley Cooper), Vision (Paul Bettany), la Sorcière rouge (Elizabeth Olsen), Faucon (Anthony Mackie), la Veuve noire (Scarlett Johansson), War Machine (Don Cheadle), Panthère noire (Chadwick Boseman), Shuri (Letitia Wright), Okoye (Danai Gurira), le Soldat de l’hiver (Sebastian Stan) et plusieurs autres. Vous l’aurez compris, il y a du monde à la grand-messe de Marvel.
INTRIGUE ?
Là où le bât blesse, c’est que cette succession de superhéros n’est soutenue par aucune autre intrigue que la volonté de Thanos de détruire une partie de l’univers. Les scénaristes passent donc du coq à l’âne, sans souci de fluidité. Quelques moments dramatiques dont on ne vendra pas le punch émaillent cette superproduction dont certains effets spéciaux sont réussis. Avengers : la guerre de l’infini, parce qu’il est le premier d’un diptyque (l’autre sortira en mai 2019) et qu’il privilégie la quantité sur la qualité, n’explore rien en profondeur. Les inconditionnels qui ont aimé La guerre civile sortiront comblés de cette projection. Les autres regretteront
Panthère noire et attendront la sortie de Deadpool 2.