Le Journal de Montreal

Roy : un pas arrière et…

-

Patrick Roy dit qu’à 52 ans, il est trop jeune pour passer ses hivers en Floride, à jouer au golf.

Surtout quand la passion de revenir derrière un banc est toujours bien présente. Il dirigera les opérations quotidienn­es des Remparts de Québec, comme il l’avait fait pendant plusieurs années.

Certains diront qu’il n’avait pas besoin de faire un pas arrière, mais justement, pourquoi pas ? Quand on quitte une équipe en août à quelques semaines de l’ouverture du camp d’entraîneme­nt, ça soulève bien des questions.

À preuve, il a confirmé hier n’avoir reçu d’offre d’aucune autre formation de la LNH. Ce qui s’est passé au Colorado a laissé des traces. Pourra-t-il regagner la confiance des intervenan­ts du hockey ? On connaîtra la réponse au cours des prochaines années. Qu’il revienne derrière le banc des Remparts est une bonne décision. C’est un passionné, il dirigera son équipe avec la déterminat­ion qui le caractéris­e.

À SA MANIÈRE

Parfois, il soulèvera la controvers­e, mais Patrick Roy ne laisse jamais personne indifféren­t.

Il n’apprécie pas les demimesure­s. Il tient aussi à diriger son entreprise comme il l’entend. Au Colorado, ça ne fonctionna­it plus avec Joe Sakic. Il tenait à ce qu’Alexander Radulov se joigne à l’Avalanche. On a dit non et il a quitté l’organisati­on. À quoi bon travailler avec un DG qui n’a pas la même vision.

À Québec, il mènera sa barque comme il l’entend. Du moins, c’est ce qu’on doit présumer, sinon aurait-il accepté de revenir dans la LHJMQ ?

Par contre, il aura toujours des comptes à rendre. L’équipe appartient à Québecor. Par conséquent, les patrons exigent que les objectifs soient atteints.

Faire un pas arrière apporte souvent des résultats intéressan­ts. Alain Vigneault n’avaitil pas fait un séjour dans le hockey junior et dans la Ligue américaine avant d’accepter le poste à Vancouver ?

Oh, Roy a-t-il reçu une offre du Canadien ? « Non. » Ça, ce n’est pas étonnant.

Newspapers in French

Newspapers from Canada