L’EFFORT A ÉTÉ NETTEMENT MEILLEUR
L’Impact accorde quatre buts en fin de deuxième demie
ATLANTA | Rémi Garde voulait voir une équipe avec une meilleure attitude et plus de combativité et c’est ce qu’il a eu hier après-midi, mais ça n’a pas suffi face à la puissance de l’Atlanta United FC, qui a marqué quatre fois dans les 20 dernières minutes pour l’emporter 4 à 1 au Mercedes-Benz Stadium.
L’Impact a subi beaucoup, énormément même, mais a démontré nettement plus de mordant et de hargne en s’accrochant à une avance de 1 à 0 pendant près d’une heure face à une équipe qui a pressé sans relâche.
C’est une amélioration importante sur le plan moral et sur le plan de l’effort, mais en termes de résultat, c’est du pareil au même avec un quatrième revers consécutif et surtout un quatrième match de suite au cours duquel le onze montréalais accorde trois buts ou plus. Sauf qu’hier, le pointage ne disait pas tout.
« Dans la défaite, il n’y a jamais de plaisir, mais si on doit avoir un plaisir, c’est celui d’avoir démontré que collectivement, si on veut défendre tous ensemble, on est difficile à battre », a soutenu Rémi Garde.
« On a pris quatre buts certes, mais trois sur des phases arrêtées, donc là, ce n’est pas de la tactique. Face à une équipe qui en met beaucoup contre tout le monde, la performance défensive était très bonne. »
LE MATCH S’OUVRE
La défense a plié souvent, mais n’a pas réellement cassé avant une erreur individuelle, à la 68e minute quand Chris Duvall a touché accidentellement un ballon de la main dans la surface.
Sur le tir de pénalité, le sixième accordé par l’Impact en huit matchs cette saison, Miguel Almiron y est allé d’un tir bas sur la gauche qu’Evan Bush a partiellement arrêté sans pouvoir freiner complètement la course du ballon.
Et c’est là que le match s’est ouvert pour les locaux qui essayaient fort, mais souvent bien mal. Kevin Kratz a inscrit le but vainqueur 10 minutes plus tard sur un coup franc parfaitement exécuté qui n’a laissé aucune chance à Evan Bush.
Almiron a complété son doublé à la 84e minute pendant que Kratz l’a imité avec un autre solide coup franc à la 94e. Saphir Taïder a été l’unique marqueur montréalais.
« Il y a des tireurs de coup franc magnifique en face, des virtuoses. On a fait ce qu’on a pu avec nos moyens face à cette équipe », a mentionné Garde au sujet des deux missiles téléguidés décochés par Kratz.
BUT SURPRISE
Evan Bush a donné le ton à ses coéquipiers avec une double parade à bout portant sur Josef Martinez à la 5e minute.
Auteur de 14 arrêts la semaine dernière contre Los Angeles FC, le gardien s’est encore une fois montré vif même si plusieurs ballons lui ont glissé des mains.
Atlanta a encaissé un choc quand Saphir Taïder a inscrit son premier but dans la MLS à la 13e minute sur une tête plongeante à la suite d’un superbe centre de Chris Duvall.
Pour une fois, une décision arbitrale est allée en faveur de l’Impact puisque le but a été inscrit à la suite d’une remise de touche montréalaise qui avait d’abord été attribuée à Atlanta avant que la décision ne soit infirmée.
JOUER AVEC LE FEU
Une chance que Taïder a fait bouger les cordages parce que par la suite, le Beublanc-noir n’a fait qu’encaisser en touchant très peu au ballon et en gaspillant les rares balles qu’il a obtenues.
À preuve, le Rouge et noir a détenu la possession du ballon dans une proportion de 77,3 % pendant les 45 premières minutes.
Les locaux se sont appliqués à attaquer de tous les angles possibles en attaquant en masse et en nombre pour prendre le dernier tiers montréalais d’assaut, l’Impact y étant assiégé.
Rémi Garde a certainement eu chaud, à la suite d’un coup franc, quand une balle non maîtrisée par Bush a fini par se retrouver dans le but par l’entremise de Jeff Larentowicz, mais on a appelé un hors-jeu.
Puis il y a eu de vaillants efforts de Jukka Raitala et Rudy Camacho qui ont réalisé des blocs opportuns en fin de première demie. Camacho, qui a amorcé le match lentement, a pris du poil de la bête.