Le Journal de Montreal

LES SABRES REMPORTENT LA LOTERIE DAHLIN

Le Canadien repêchera troisième

- Jonathan Bernier JBernierJD­M

TORONTO | Les prières, les lampions et les ondes positives n’auront pas été suffisants. Le Canadien n’aura pas l’occasion de repêcher Rasmus Dahlin. Lors du prochain encan, Marc Bergevin parlera au troisième rang.

C’est la troisième fois de son histoire que le Tricolore parlera à cette position. La dernière fois, en 2012, Bergevin avait jeté son dévolu sur Alex Galchenyuk.

Ce sont les Sabres de Buffalo qui mettront la main sur le prodigieux défenseur suédois. Un juste retour du balancier pour cette concession qui, au cours des dernières années, a joué de malchance dans cette loterie.

« C’est tout un feeling ! » a lancé Jason Botterill, le directeur général des Sabres.

Puisqu’il est entré en fonction en mai 2017, c’est la première fois que Botterill prenait part à cet exercice.

« J’ai commencé à être nerveux vers la fin du processus, a lancé l’homme de 41 ans. Je suis très heureux pour nos partisans. »

ENFIN, LA CHANCE TOURNE

Il faut dire que c’était la troisième fois depuis l’instaurati­on de cette formule que les Sabres possédaien­t le plus grand nombre de combinaiso­ns. Lors des deux premières occasions, les Sabres avaient dû se contenter du deuxième rang.

En 2014, les Panthers leur avaient ravi le premier rang. L’année suivante, ce fut au tour des Oilers d’Edmonton de leur passer sous le nez. Ils en avaient profité pour repêcher Connor McDavid.

« C’est certain qu’il y avait un certain niveau de déception. Mais il ne faut pas oublier que nous avions tout de même été en mesure de repêcher d’excellents joueurs », a rappelé Botterill, en parlant de Sam Reinhart (2014) et Jack Eichel (2015).

« Mais c’est fantastiqu­e d’avoir notre propre destinée entre les mains. Nous pourrons choisir le joueur que nous voulons », a-t-il toutefois pris soin d’ajouter.

Dans leur histoire, les Sabres ont eu la chance de détenir la toute première sélection à deux reprises. En 1970, ils avaient mis la main sur Gilbert Perreault. En 1987, un autre Québécois, Pierre Turgeon, avait pris le chemin de Buffalo.

SAUT DE GÉANT POUR LES HURRICANES

Les Hurricanes de la Caroline sont les grands gagnants de cette loterie. Avec le 11e pire dossier du circuit Bettman, les Hurricanes n’avaient que 9,9 % des chances d’obtenir l’une des trois premières sélections. Ils parleront finalement deuxièmes.

Leur résultat n’est pas sans rappeler celui des Flyers de Philadelph­ie. Pas plus tard que l’an dernier, les représenta­nts de la ville de l’amour fraternel avaient fait un bond de 11 rangs, un record, passant du 13e au 2e.

Ron Hextall en avait profité pour mettre la main sur l’attaquant Nolan Patrick.

Les Sénateurs, qui détenaient les deuxièmes plus grandes probabilit­és, ont subi le plus important recul. À Dallas, le 22 juin, Pierre Dorion aura le quatrième droit de parole.

DIX CHOIX EN DEUX RONDES

Rappelons que le Canadien détiendra 10 sélections lors du prochain repêchage. Son choix de premier tour et ses quatre choix de deuxième tour signifient que le Tricolore pourra s’approprier cinq des 62 plus beaux espoirs de cette cuvée.

Seuls les Rangers en détiennent autant, avec leurs trois choix de premier tour et leurs deux choix de deuxième ronde.

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