Morand en position de tête
Il mène une course à quatre pour le poste de quart partant
Les Carabins de l’Université de Montréal ne pourront compter sur le retour du vétéran quart Samuel Caron pour la prochaine saison. Ainsi, quatre pivots lutteront pour le rôle de partant et ils se sont mesurés une première fois à l’occasion du camp printanier de l’équipe, cette semaine.
Parmi les quatre aspirants, Gabriel Archambault est le plus expérimenté, lui qui en sera à une quatrième année avec l’équipe. C’est toutefois Dimitri Morand qui secondait Caron lors de la dernière campagne.
Éric Parr effectuera pour sa part un retour avec la formation après un an d’absence, tandis que Benjamin Pelletier pourrait goûter une première fois au football universitaire, s’il se taille un poste.
De retour au boulot après un hiver loin des terrains, l’entraîneur-chef Danny Maciocia s’est dit satisfait de l’avant-goût qu’il a obtenu jusqu’à maintenant. « On a quatre quarts qui compétitionnent très fort, a révélé Maciocia, lors d’une entrevue téléphonique. Ils sont jeunes, mais ce n’est pas le talent qui manque. »
RIEN D’ACQUIS
D’entrée de jeu, Maciocia le concède : Morand part avec une longueur d’avance. Il a toutefois refusé de dire que les dés étaient pipés.
« C’est toujours ouvert, mais je donne une petite avance [à Morand] puisqu’il a joué un peu l’année dernière. Il a tout un potentiel », a-t-il avancé.
Conscient qu’il confiera l’attaque à un pivot beaucoup moins expérimenté que Caron, l’instructeur a indiqué que l’équipe mettra en place tous les outils nécessaires pour assurer le succès de celui qui se démarquera.
« Nous allons tout faire pour les aider à gérer la situation. À l’attaque, je ne pense pas qu’on va avoir de problèmes pour protéger le quart. »
De son côté, Marco Iadeluca, le coordonnateur offensif, n’entend pas faire de changements significatifs au plan de match et à son approche. Il a fait allusion au départ de Gabriel Cousineau, il y a deux ans, à titre de comparatif.
« C’est sûr que la préparation sera un peu différente, mais notre identité demeure la même, a expliqué Iadeluca. On n’anticipe aucun changement majeur, mais on va certainement s’adapter aux forces et faiblesses du quart partant. »
POURSUIVRE LE TRAVAIL
Pour sa part, Morand refuse de tenir quoi que ce soit pour acquis. Il insiste également sur la bonne entente entre les quatre candidats malgré l’enjeu de cette lutte.
« C’est une compétition saine, a dit Morand. Les quatre, on s’entend bien. On a déjà forgé une bonne amitié. C’est le travail des coachs de prendre cette décision-là. Ils choisiront celui qu’ils croient être capable d’amener l’équipe au prochain niveau. »
Quoi qu’il en soit, le produit du cégep Saint-Jean-sur-Richelieu est bien conscient qu’il a encore du travail à faire pour atteindre son plein potentiel.