Le Journal de Montreal

Les échos de Bergie

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Torrey, un bâtisseur

Bill Torrey, l’architecte de la dynastie des Islanders de New York des années 1980, est décédé jeudi. C’était un grand ami de Maurice Filion et, malheureus­ement, les deux hommes de hockey nous ont quittés cette année. Torrey s’est éteint après avoir laissé un grand héritage à la LNH. Les quatre conquêtes consécutiv­es de la coupe Stanley des Islanders entre 1980 et 1983 demeureron­t un grand fait d’armes. Je pense que la seule équipe qui aurait pu se rapprocher de cette dynastie est l’Avalanche du Colorado de la fin des années 1990 et du début 2000. S’ils avaient gardé Mats Sundin, je pense qu’ils auraient eu le talent pour remporter quatre fois le gros trophée, eux qui comptaient en plus dans leurs rangs Peter Forsberg et Joe Sakic. Bon repos, M. Torrey.

Bouchard en contrôle

Joël Bouchard refuse de parler de ses plans futurs, de sa possible embauche par le Canadien. C’est tout à fait normal, il a un travail à finir avec l’Armada de Blainville-Boisbriand, qui dispute actuelleme­nt la finale de la Coupe du Président face au Titan d’AcadieBath­urst. Par contre, il est clair que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il se joigne au Tricolore. Il est dans le siège du conducteur en ce moment. Bouchard a prouvé qu’il peut porter à peu près tous les chapeaux dans une organisati­on. Il est maintenant rendu là, à faire le saut chez les pros. Le Canadien comptera sur une belle équipe de dirigeants compétents. Qui plus est, ils seront pour la majorité basés à Montréal. Enfin !

Ne dirige pas qui veut

D’ailleurs, je pense que la meilleure place pour Joël Bouchard est derrière un banc. C’est le fun, coacher ! Je pense que c’est là qu’il doit se retrouver, comme adjoint à Claude Julien à Montréal ou comme entraîneur-chef avec le Rocket de Laval. Quand tu es entraîneur, tu es directemen­t dans l’action. Et ce n’est pas n’importe qui qui peut devenir un entraîneur de qualité. J’irais même jusqu’à dire qu’un entraîneur peut devenir directeur général, mais que l’inverse est souvent faux. On le voit souvent, lorsque des directeurs généraux décident de congédier leur entraîneur et de prendre sa place derrière le banc. Pour certains, ça va vite.

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