Échec partiel pour le test d’alertes publiques
Les cellulaires du Québec n’ont pas reçu le message
AGENCE QMI | Le test d’alerte publique qui a eu lieu hier au Québec a échoué sur les téléphones mobiles, a confirmé le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).
« Le message n’a pas été distribué sur les cellulaires en raison d’un espace superflu dans le code de programmation », a expliqué la porte-parole de l’organisme, Patricia Valladao.
Ces messages d’alerte devaient être transmis à 9 h 55 sur les cellulaires connectés à un réseau LTE, ainsi qu’à la télévision et à la radio. Le test a seulement fonctionné dans ces deux derniers cas.
Mme Vallado n’a pas pu confirmer si de nouveaux essais auraient lieu pour le Québec. Elle a ajouté que le test de 13 h 55 en Ontario s’était déroulé sans anicroche.
FOURNISSEUR RESPONSABLE
Selon le CRTC, le problème est imputable à l’entreprise Pelmorex, de qui relève le Système d’agrégation et de dissémination national d’alertes utilisé par les gouvernements.
En plus de voir au bon fonctionnement du système, les tests menés hier visent à permettre aux citoyens de se familiariser avec ce type d’alerte, dont la tonalité et le rythme de la vibration sont différents des textos ordinaires.
Pour toutes les autres provinces du Canada, des tests auront lieu le 9 mai.
Depuis le 6 avril dernier, le CRTC exige que tous les fournisseurs de service sans-fil participent au Système national d’alertes au public.
MENACES IMMINENTES
Les messages d’alerte permettent d’avertir la population de menaces imminentes, notamment en cas d’incendies, de tornades, d’inondations, de contamination de l’eau et d’alertes AMBER.
Pour connaître la liste des appareils mobiles compatibles avec chaque fournisseur de service sansfil, consultez le site En Alerte.