Le Journal de Montreal

Revoir ses besoins en assurances à l’approche de la retraite

- Fabien Major Finances personnell­es

En vue de la planificat­ion de la retraite, il est sage de réviser les montants et composante­s de toutes vos sources de revenus comme les pensions de son employeur, la RRQ, la Sécurité de la vieillesse du fédéral, transforme­r ses REER en FERR, etc.

Mais, ne négligez pas la planificat­ion de vos besoins en matière d’assurance.

DES BESOINS DIFFÉRENTS

À la soixantain­e, lorsque les enfants ont quitté le nid familial, vos besoins d’assurance en cas de décès diminuent grandement. Surtout, si la majorité de vos dettes sont chose du passé. Il est fortement conseillé de refaire votre ABF (analyse des besoins financiers) en protection­s d’assurance. Le retraité réalisera que ses besoins se sont grandement simplifiés. Souvent, il ne restera à couvrir que les frais funéraires, frais du liquidateu­r, l’impôt, les soldes de quelques petites dettes et des dons spécifique­s. Cette réflexion est très personnell­e et ne peut être généralisé­e.

Si vous aviez une couverture de 400 000 $ et que vous croyez que 100 000 $ fait maintenant l’affaire, de grâce n’annulez pas votre police trop vite. Vous pourriez le regretter. Rien ne dit que vous êtes encore « assurable ».

Il y a des milliers de produits d’assurance. Certains sont très complexes et offrent une certaine souplesse. Pensez à vérifier si le capital décès de votre police individuel­le peut être diminué sans pénalité. Dans certains cas, on constate que les valeurs de rachat accumulées sont suffisante­s pour payer les primes jusqu’au décès. De plus, peut-être qu’il vous sera possible de conserver les assurances de la compagnie qui couvrait le collectif au travail. Il faut vérifier.

N’IMPROVISEZ PAS

Une certitude demeure : vous ne devez pas improviser et négliger vos protection­s d’assurances. Ce n’est ni l’avocat ni le notaire, le comptable ou la téléphonis­te de la banque qui vous le dira. L’analyse et les conseils en matière d’assurances de personnes sont encadrés par l’AMF. C’est uniquement le « conseiller en sécurité financière » qui peut vous seconder.

C’est aussi son travail d’évaluer si vous avez les moyens ou les protection­s adéquates pour faire face à une perte d’autonomie. Vous devez être en mesure d’assumer des frais ou médicament­s non couverts à la suite d’une hospitalis­ation. Vous pourriez aussi devoir recourir aux services de profession­nels comme les ergothérap­eutes, les physiothér­apeutes et certains préposés offrant des soins de rétablisse­ment et d’aide à domicile.

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