Matane veut caser ses célibataires
Opération charme pour les inciter à prendre racine
MATANE | Des organismes de Matane, dans le Bas-Saint-Laurent, organisent une soirée de célibataires pour « caser » leurs nombreux travailleurs nouvellement arrivés dans la région, dans le but qu’ils s’y installent définitivement.
Matane compte de plus en plus de travailleurs et de Mataniens d’origine qui sont célibataires et qui songent à quitter la région s’ils ne trouvent pas de partenaire à moyen terme, constatent les organisatrices de la soirée, Liliane Lavoie, de Place aux jeunes, et Fanny Allaire-Poliquin, du Service d’accueil des nouveaux arrivants.
PRÉSERVER LA MAIN-D’OEUVRE
Elles ont décidé de faire preuve de créativité pour s’assurer de ne pas perdre cette main-d’oeuvre précieuse.
« On a beaucoup d’hommes, des soudeurs qui viennent par exemple pour Verreault Navigation ou Marmen, qui sont jeunes et qui viennent seuls. À sortir dans les bars, on voit toujours les mêmes visages, alors on a décidé d’inviter les régions proches de nous », a dit Liliane Lavoie.
Pour augmenter les chances de former des couples, la soirée de rencontre ne s’adresse donc pas seulement aux célibataires de Matane, mais à ceux des régions environnantes, soit de La Mitis, de La Matapédia et de la Haute-Gaspésie.
« L’activité célibataire, ça fait un an qu’on en entend parler. Ça fait partie des enjeux des nouveaux arrivants, alors on a décidé de l’essayer », ajoute Liliane Lavoie.
FONDER UNE FAMILLE
Le but avoué est de s’assurer que ces nouveaux arrivants, qui proviennent de plusieurs régions du Québec, trouvent l’amour, achètent une maison et fondent une famille.
Par la bande, on augmente aussi les chances de rétention des Mataniens d’origine dans la région.
Le soir du 2 juin, à la Marina de Matane, on y tiendra donc la soirée avec une activité de type « speed-dating » pour briser la glace, avec un service de bar, de la musique, une piste de danse et un feu à l’extérieur. « Si on réussit à vraiment former un couple, on va vraiment être fiers! », a conclu Liliane Lavoie.