Le Journal de Montreal

RIEN DE RÉGLÉ POUR TAVARES

Les jeunes coéquipier­s du capitaine des Islanders, dont Anthony Beauvillie­r, ne veulent pas qu’il parte

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AGENCE QMI | À moins d’avoir une boule de cristal ou de voyager dans le temps, bien malin celui qui peut prédire l’avenir de John Tavares, incluant ses propres coéquipier­s des Islanders de New York.

À la fin de la saison, les hockeyeurs des Islanders ont laissé à leur capitaine, qui devient joueur autonome, tout l’espace nécessaire pour ne pas que le sujet devienne une distractio­n. Comme Anthony Beauvillie­r, ils espèrent que Tavares sera toujours un membre de l’équipe au prochain camp d’entraîneme­nt.

« Ce n’est pas quelque chose que nous contrôlons. C’est entre ses mains et celles de notre directeur général », a dit le Sorelois à l’émission Destinatio­n Coupe Stanley, hier, sur les ondes de TVA Sports.

« C’est un sujet assez délicat. Lorsque quelqu’un en parle, je ne sais jamais quoi dire. On ne sait pas ce qu’il va faire », a précisé Beauvillie­r.

Pour lui, Tavares est un rouage essentiel et il veut le garder comme coéquipier.

« Tout le monde souhaite qu’il reste. C’est notre capitaine et notre leader. C’est le coeur de notre équipe. On aimerait qu’il reste. »

UNE INSPIRATIO­N

Âgé de 20 ans, Beauvillie­r parle de son capitaine comme un jeune qui idolâtre son grand frère. Aux dires du Québécois, son capitaine est un exemple à suivre.

« C’est un bon ami. Une personne exceptionn­elle. Il prend soin de lui. C’est un leader naturel. Il fait les bonnes choses au bon moment. Il s’alimente bien et il connaît bien son corps. « J’apprends beaucoup de lui. » La réputation de Tavares à l’extérieur de la glace est aussi bien réputée. L’Ontarien est un fanatique de hockey.

« Il en mange ! », a raconté Beauvillie­r.

UN CHANGEMENT BÉNÉFIQUE

L’ancien des Cataractes de Shawinigan porte actuelleme­nt les couleurs du Canada au Championna­t mondial de hockey avec certains de ses coéquipier­s comme Mathew Barzal, avec qui il a formé un trio en compagnie de Jordan Eberle.

Une combinaiso­n payante selon lui. En 71 parties, il a amassé 21 buts et 36 points.

« J’ai connu un début saison un peu difficile, car je me cherchais. J’étais beaucoup dans ma tête. J’ai été rétrogradé dans la Ligue américaine et ç’a été bénéfique pour moi. Quand je suis revenu, j’ai eu la chance de jouer avec Barzal et Eberle. Ça s’est super bien passé et on est restés sur un même trio toute l’année. »

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