Bécancour espère une décision bientôt
BÉCANCOUR | Le président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour serait heureux d’apprendre l’implantation d’une barrière gelée dans le sol sur le site contaminé, une solution qu’il considère comme intéressante et innovante.
« On est un parc industriel gouvernemental et la recherche et le développement font partie de notre quotidien. Je pense que c’est une bonne idée et je trouve ça inventif. Si c’est retenu, on va développer une expertise qui pourrait servir à d’autres endroits », explique Maurice Richard.
Le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, attend avec intérêt les prochaines décisions du Ministère.
« La barrière gelée pourrait au moins nous permettre de nous assurer que la contamination ne s’étendra pas », dit-il, qualifiant le désastre environnemental de « maladie dormante », dans la mesure où l’eau potable n’a pas encore été touchée.
PUITS NON CONTAMINÉS
Les expertises réalisées de façon hebdomadaire dans les quelques puits du secteur n’ont effectivement révélé aucune contamination, même si plus de la moitié de la matière toxique a déjà fui dans la nappe phréatique.
Néanmoins, les quatre résidences situées dans la même zone à risque ont été rachetées par la Société du parc et seront détruites d’ici la fin de l’année.
Deux d’entre elles pourraient ser- vir à des exercices pour les pompiers.
« Les résidents étaient dans la même zone, mais pas à 100 pieds. Ce n’était pas à côté de leurs jardins », précise-t-il.
De l’eau contaminée a toutefois été trouvée dans un fossé de drainage en périphérie du site, selon l’étude de préfaisabilité.
Le souhait de Maurice Richard serait que des scientifiques découvrent une façon de réutiliser les résidus, tandis que ceux-ci ne pourront plus fuir dans l’eau une fois que la solution adoptée par Québec sera en place.
« Un déchet, en fait, ça n’existe pas. C’est juste que tu n’as pas été assez intelligent pour trouver quoi faire avec », dit-il.