La facture pourrait encore grimper
QUÉBEC | La facture de la croisière de l’Hermione pourrait encore grimper davantage pour l’OIF, a indiqué le gouvernement du Canada.
Une porte-parole du ministère fédéral des Affaires mondiales, Amy Mills, a affirmé que l’OIF est incapable de garantir que le coût demeurera à 1 million $, comme estimé en ce moment.
« Compte tenu que plusieurs programmes/directions de l’OIF sont associés au projet Hermione et que l’année financière 2018 n’est pas terminée, nous comprenons que l’OIF n’est pas en mesure de fournir de telles assurances », a répondu Mme Mills par courriel, le 8 mai.
Le gouvernement fédéral a obtenu ces précisions après avoir découvert que le coût du voyage s’élevait maintenant à près de 1 million $, soit déjà plus que ce qui avait été présenté l’an dernier par l’OIF à ses membres.
Selon Mme Mills, le gouvernement fédéral suit le dossier de près. Des employés de l’ambassade du Canada à Paris ont rencontré « l’administration de l’OIF et la discussion se poursuivra au sein des instances de la Francophonie ainsi que des commissions et des groupes de travail de l’OIF », a dit la porte-parole.
PLUS DE TRANSPARENCE RÉCLAMÉE
L’été dernier, Ottawa et Québec s’étaient opposés à ce que l’OIF puise une somme de près de 400 000 $ dans son fonds de réserve pour financer la croisière. À cette occasion, le numéro 2 de l’OIF, l’administrateur Adama Ouane, avait affirmé que près de 300 000 $ avaient déjà été engagés dans le projet.
Au cours des dernières semaines, les gouvernements fédéral et québécois ont réclamé plus de transparence de l’OIF.