Le Journal de Montreal

Manque de profondeur

L’Impact a déjà accordé 11 buts dans le dernier quart d’heure cette saison

- Dave Lévesque DLevesqueJ­DM dave.levesque @quebecorme­dia.com

CHICAGO | Il y a de ces matchs frustrants où une équipe repart les mains vides alors qu’elle aurait dû grappiller un petit quelque chose et peut-être même la victoire. La défaite de 1 à 0 face au Fire de Chicago, mercredi, est un match de ce genre pour l’Impact.

Le Bleu-blanc-noir n’a été ni bon ni mauvais, mais il aurait pu en toute logique repartir de la ville des vents avec un point et, qui sait, la victoire.

Les locaux, même s’ils ont eu le ballon nettement plus souvent, n’ont jamais été réellement dangereux, sauf dans les 15 dernières minutes, et c’est justement là que l’Impact a plié pour la seule fois de la rencontre.

C’est en fait quand les réserviste­s se sont amenés sur le terrain que la forteresse a commencé à montrer des signes d’usure. Au lieu d’amener de la stabilité, les remplaçant­s ont amené des doutes.

PROFONDEUR

Tout cela nous ramène donc à la sacro-sainte profondeur qui fait tant défaut au XI montréalai­s et qui explique peut-être pourquoi l’équipe a déjà accordé 11 buts dans les 15 dernières minutes d’un match depuis le début de la saison.

Parce que tant que les 11 joueurs partants étaient sur le terrain, l’Impact tenait le coup, même si ce n’était pas toujours très élégant.

Mais voilà, les fissures sont apparues au moment où Chicago s’est mis à peser sur le match.

On comprend maintenant mieux pourquoi Rémi Garde a attendu à la 60e minute avant de demander à des joueurs de s’échauffer même si son équipe disputait le second de trois matchs en huit jours.

L’entraîneur-chef voulait ainsi garder ses partants dans le match le plus longtemps possible afin de ne pas briser l’unité qui régnait.

STÉRILE

Mais tout ça ne serait pas arrivé ou ne se serait pas déroulé de la même façon, si l’équipe n’avait pas été aussi stérile en attaque.

Le Bleu-blanc-noir a eu des chances, surtout en première demie, mais n’a jamais été en mesure de réellement menacer la cage adverse.

Ignacio Piatti n’était pas dans un bon jour, la première touche d’Anthony Jackson-Hamel était imprécise et de manière générale, tout le monde a été maladroit.

Intéressan­t samedi dernier, Raheem Edwards a été malhabile dans la plupart de ses actions mercredi.

Bref, tout ce beau monde doit revoir sa copie pour le match contre l’Union de Philadelph­ie.

SE REPRENDRE

Et ça, c’est la bonne nouvelle. L’Impact peut se reprendre dès demain devant ses partisans.

« La beauté du foot, c’est qu’on a une chance rapidement, et on ne peut pas s’apitoyer sur notre sort, a souligné Samuel Piette. Je pense que si on fait comme aujourd’hui [hier] et la semaine dernière, on va être corrects.

« On se concentre sur samedi et sur un match où on devrait se sentir à l’aise, parce qu’on a bien joué à la maison la semaine dernière », a ajouté Evan Bush, qui n’était pas à blâmer sur le seul but, un ballon dévié.

Bush entend sans doute par là que l’Impact ne doit pas perdre contre une Union qui se cherche et qui n’a qu’une seule victoire à ses huit derniers matchs.

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PHOTO USA TODAY Ignacio Piatti et ses coéquipier­s de l’Impact ont semblé à plat, mercredi à Chicago.
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