La mairesse de Villeray astreinte à travailler à la maison
AGENCE QMI | Une ancienne employée du bureau de la mairesse de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, à Montréal, aurait volontairement quitté son emploi en raison du comportement « problématique » de Giuliana Fumagalli.
« C’était un milieu très problématique. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de quitter mon emploi avant d’y laisser ma santé mentale », a soutenu sous le couvert de l’anonymat une ancienne employée politique de Giuliana Fumagalli, dans une entrevue accordée à TVA Nouvelles.
La mairesse Fumagalli se mettrait parfois en colère, manquerait de respect envers ses employés et aurait de fréquentes prises de bec.
« Il y avait un manque de respect envers les gens autant envers le personnel du cabinet que de la fonction publique. C’était invivable, a précisé son ex-employée. Elle était condescendante avec le personnel, l’administration, elle riait du travail des fonctionnaires. Elle n’avait aucun respect pour la fonction publique et pour moi. Ça ne fonctionne pas du tout. »
TÉLÉTRAVAIL FORCÉ
L’employée qui a quitté de son propre chef le bureau de la mairesse Fumagalli rapporte également des épisodes où la mairesse ne se serait pas présentée à ses réunions.
« Il m’est arrivé plusieurs fois de devoir “la lever le matin”, car elle est passée tout droit pour ses rencontres », a-t-elle témoigné
De son côté, l’administration de Valérie Plante a demandé à Mme Fumagalli de travailler de la maison le temps de faire la lumière sur ces allégations de harcèlement psychologique.
« On prend ces allégations-là très au sérieux. C’est pourquoi on a tout de suite rencontré Mme Fumagalli et son cabinet », a déclaré hier midi la mairesse de Montréal.
« Il a été décidé qu’elle travaillerait de la maison le temps que le processus suive son cours. Entre-temps, en parallèle, un processus de médiation avec la Ville de Montréal s’est mis en place », a précisé Valérie Plante.
La mairesse de Montréal a écrit sur Twitter qu’elle souhaite que « les relations de travail soient harmonieuses et respectueuses » et que « la médiation est une bonne première étape pour y arriver ».