Le Journal de Montreal

Les Warriors sont encore l’équipe à battre

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AGENCE QMI | Ils n’ont peut-être pas terminé la saison au premier rang du classement général, mais en remportant le premier match de la finale de l’Associatio­n Ouest au domicile des Rockets de Houston, les Warriors de Golden State ont rappelé à tous pourquoi ils étaient les champions en titre de la NBA.

« Si tu prends un mauvais lancer ou tu commets un revirement, ils vont te faire payer », a expliqué James Harden, un sérieux prétendant au titre de joueur par excellence après une excellente campagne avec les Rockets, au quotidien Houston Chronicle.

« Ils vont avoir des dunks, des tirs de trois points, a-t-il ajouté. Je ne sais pas combien de points ils ont marqués en transition, mais il y en a eu trop. Nous devons protéger le ballon et mieux choisir nos lancers. Nous devons aussi revenir en défense et nous assurer de couvrir les bons joueurs. »

REVIREMENT À ÉVITER

Depuis le début des éliminatoi­res, les Rockets commettent 10 revirement­s par match, la moyenne la plus basse parmi les équipes en séries. Lundi, ils ont perdu le ballon 16 fois, ce qui a grandement contribué à leur défaite de 119 à 106.

« Ils sont champions pour une raison, a reconnu l’entraîneur-chef du Rockets, Mike d’Antoni. Si nous voulons les battre, nous devons être plus forts mentalemen­t. Kevin Durant est excellent [il a inscrit 37 points lundi]. Nous pouvons vivre avec cela si nous n’accumulons pas, en plus, les erreurs mentales. »

Avant cette année, les Warriors avaient dominé le classement général pendant trois campagnes de suite, en plus de gagner deux des trois derniers championna­ts, échappant une finale contre LeBron James et les Cavaliers de Cleveland.

Habituée de survoler la saison régulière, la formation de la région de San Francisco a semblé un peu lasse en 2017-2018. Elle a toutefois retrouvé sa motivation depuis le début des séries.

« C’est le meilleur moment de l’année, a affirmé l’ailier des Warriors Draymond Green au réseau ESPN. Nous jouons pour gagner un championna­t. C’est le temps de tout donner. »

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