Le Journal de Montreal

Des films chers et confidenti­els

- MAXIME DEMERS

Dans la liste des longs métrages québécois sortis depuis 2014, plusieurs films qui ont été produits avec une aide financière publique généreuse n’ont pas réussi à attirer plus de 5000 spectateur­s dans les salles de la province.

C’est le cas notamment de Pays, le second long métrage de la cinéaste Chloé Robichaud (Sarah préfère la course), qui a obtenu des contributi­ons de l’État de plus de 2,6 M$, mais qui a été vu au cinéma par seulement 4215 personnes. Le film qui a été tourné à Terre-Neuve avec un budget total de 4,2 M$ met en vedette Macha Grenon et la Canadienne Emily Van Camp.

Carole Laure n’a pas eu de succès non plus avec Love Projet, son quatrième long métrage en tant que réalisatri­ce. Financé avec une aide publique de plus de 1,7 M$, ce film mettant en vedette Magalie Lépine-Blondeau, Benoît McGinnis et Céline Bonnier n’a attiré que 1249 spectateur­s au cinéma.

Le cinéaste Yves-Christian Fournier (Tout est parfait) a aussi essuyé un échec commercial avec son film Noir, qui se déroule dans le milieu des gangs de rue à Montréal-Nord. Le long métrage qui a reçu une contributi­on financière publique de 1,7 M$ a enregistré seulement 1994 entrées dans les salles du Québec.

Malgré une belle présence dans les festivals internatio­naux (dont celui de Berlin), le film Boris sans Béatrice, du cinéaste Denis Côté (Curling), qui a reçu une aide financière publique de plus de 1,6 M$, a été vu par 2084 personnes dans les cinémas du Québec.

La petite fille qui aimait trop les allumettes de Simon Lavoie et Qu’estce qu’on fait ici?, de la réalisatri­ce Julie Hivon, sont aussi passés inaperçus dans les salles du Québec.

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