Le Journal de Montreal

La vérité sur les pervers narcissiqu­es

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com M.B.

Merci d’avoir mis le spot ce matin sur la réalité des pervers narcissiqu­es, car ils sont légion. Impossible de faire carrière dans quoi que ce soit sans en rencontrer au moins un ou une. Le texte publié risque de déclencher bien des réactions, car il importe de montrer ces gens sous leur vrai jour.

Ce qu’il faut surtout retenir à propos des PN c’est « …qu’on n’est ni sa proie ni sa victime. On est seulement sa cible. Lorsqu’on sort de son décor, il ou elle choisira une autre cible. Quand on se voit comme proie ou victime d’un(e) PN, ça installe un mode passif qui nuit pour passer en mode ACTION. Avec ce type de personne, on n’a rien à se reprocher. On a seulement eu le malheur d’être sur son chemin de vie. »

Le pervers narcissiqu­e tire une grande satisfacti­on à vous amener vers le trou de l’échec. C’est son carburant. Plus vous êtes près du trou, plus il savoure, parce que votre succès lui fait énormément mal, car il se voit comme un échec ambulant. Derrière un PN, il y a toujours un homme ou une femme qui n’a pas eu les soins et l’attention dont il avait besoin en bas âge. Dans sa tête, la cassette du « Tu vois bien que tu ne vaux rien, même ta mère ne s’est pas intéressée à toi » joue en boucle. Ayant intégré cette fausse idée sur euxmêmes, le succès réel ou fantasmé de toute personne autour d’eux leur fait très mal. Ils se mettent alors en mode destructio­n de cette personne, comme un noyé qui veut vous entraîner dans sa noyade.

Cette dame l’a constaté, le PN se montre toujours au début de la relation sous son dehors sympa pour devenir ami. Quand la sauce prend, il passe en mode numéro 2 : le sabotage de votre personnali­té. Pour cela, il utilise ce qu’il a appris sur vous en mode numéro 1. Rendu en mode 3, ou bien il fuit parce que vous le débusquez, ou bien il savoure votre destructio­n.

« Madame qui écrivez à Louise ce matin, comment expliquez-vous que vous restiez là à subir ce pervers narcissiqu­e ? Ça vient d’où cette mauvaise habitude de rester dans une situation aussi mauvaise pour vous ? Faites-vous un lien avec une personne de votre enfance, comme votre mère par exemple ? Comment, devenue adulte, pouvez-vous accepter de rester dans une situation qui ne va pas dans le sens de votre intérêt et de votre plein épanouisse­ment personnel ? Bonne réflexion ! »

Votre commentair­e me plaît parce qu’en plus de venir appuyer la réponse que j’avais faite à cette personne, vous ajoutez un élément que j’avais omis. Vous l’emmenez à réfléchir sur ce qui, dans son passé, la rend si vulnérable face au pervers narcissiqu­e qu’est son conjoint et qu’elle semble avoir parfaiteme­nt identifié grâce aux conseils d’une amie. Qu’est-ce qui la retient de fuir pour se protéger ?

Pour dépister une maladie méconnue

Je passe par ta chronique pour demander de l’aide. Je sais que la maladie dont je souffre existe, puisque j’en suis atteinte. Mais comme les médecins ne la connaissen­t pas, ceux qui m’ont entendu raconter mon calvaire ne me croient pas. Il y a du plastique partout autour de nous : dans les crèmes, les savons, les produits ménagers, les chaussures, les vêtements, les lunettes, les tissus de recouvreme­nt, les meubles, etc. Comment se fait-il que les éraflures et les saignement­s dont je suis affligée dès que je suis en contact avec cette matière n’intéressen­t personne ? Je suis disponible pour un éventuel groupe de recherche sur le sujet. Anonyme

L’allergie de contact au plastique et aux résines existe bel et bien. Vous devriez consulter un allergolog­ue. Si jamais j’ai vent d’un programme de recherche sur le sujet, je le publierai.

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SAMEDI 19 MAI 2018

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