L’AMA veut faire de Montréal un « centre mondial de lutte contre le dopage »
AGENCE QMI | De l’avis du président de l’Agence mondiale antidopage, Craig Reedie, Montréal pourrait devenir un centre d’excellence mondial en matière de lutte contre le dopage si une collaboration accrue entre son organisation et les différents acteurs de la ville était mise en place.
S’exprimant dans le cadre du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) au lendemain d’un comité exécutif à huis clos de l’AMA, Reedie a notamment proposé la création d’une chaire pour la lutte contre le dopage dans l’une des universités de Montréal.
« Je crois que nous pouvons en faire plus pour devenir un membre pleinement interactif et collaboratif de la communauté montréalaise », a-t-il affirmé.
Le président a indiqué que la mise en place de cette chaire pourrait permettre une augmentation de la recherche et des ressources liées au dopage. Il souhaite également la participation des universités, des entreprises, des facultés de recherche, des instituts politiques et de l’AMA au sein d’un groupe de réflexion de haut niveau.
PLUS D’ÉTUDES
« Dans le cadre d’une telle relation, d’autres recherches pourraient être effectuées sur les méthodes de dopage et les substances individuelles qui sont – ou pourraient être – utilisées par des sportifs pour obtenir un avantage illicite. Nous aimerions aussi qu’il y ait plus d’études menées sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour aider à établir des références croisées sur les données et les modèles de dopage. Nous avons déjà commencé à travailler dans ce domaine. »
Dans cette optique, le président, qui occupe ces fonctions depuis 2014, a également annoncé une entente avec les Fonds de recherche du Québec, selon laquelle les deux organismes s’engagent à financer des projets de recherche.
« En un mot, pourquoi ne pas faire de Montréal un centre d’excellence mondial en matière de lutte contre le dopage? Par une collaboration efficace entre les ressources existantes, des efforts diplomatiques concertés et le désir partagé de faire connaître les risques des substances et des méthodes dopantes pour notre société, nous pouvons travailler ensemble d’une façon qui sera à l’avantage de l’AMA, de Montréal, du Québec, du Canada et du monde. »
Bien que des détails restent à régler, le siège social de l’AMA devrait demeurer à Montréal jusqu’en 2031. L’organisation y est basée depuis sa création, en 1999.