Une option pour Québec
Croyez-vous encore au retour de Québec dans la Ligue nationale de hockey ? À en juger par les propos tenus par Jeremy Jacobs cette semaine, ça n’arrivera jamais, du moins tant et aussi longtemps que le propriétaire des Bruins et Gary Bettman seront en poste.
C’était la deuxième fois en deux ans que le propriétaire des Bruins de Boston affirmait que Québec ne possède pas les ressources économiques pour faire vivre une concession de la LNH.
Pas besoin d’en dire plus. Québec ne figure pas dans les plans de la LNH. Jacobs ne l’a pas dit explicitement dans ces mots, mais on a tous compris où il veut en venir.
DÉMÉNAGEMENT PAR DÉFAUT
Une seule option s’offre à la Vieille Capitale, et encore. Lorsque les Thrashers d’Atlanta ont été incapables de trouver des acheteurs qui auraient gardé la concession en Géorgie, le groupe True North de Winnipeg était seul dans la course.
Ce fut un déménagement par défaut.
La prochaine expansion passera par Seattle, et Houston est un marché ciblé par la LNH dans le cas d’un transfert.
Avant de me lancer des pierres, dites-vous bien que je milite en faveur de la renaissance des Nordiques, mais les dirigeants de la LNH ne voient pas les choses du même oeil que nous.
Ils n’ont rien contre Québec. Pour eux, c’est une question de business, rien d’autre.
La LNH s’est vendue aux Américains quand elle a procédé à la grande expansion en 1967.
Aujourd’hui, c’est « made in USA » mur à mur.