Le Journal de Montreal

Lagacé apprend de son mentor

- JONATHAN BERNIER

LAS VEGAS | À l’instar des Patrick Roy et Martin Brodeur, Marc-André Fleury a été une inspiratio­n pour plusieurs gardiens québécois. Mercredi soir, l’un de ceux qu’il a inspirés se trouvait aux premières loges pour admirer son travail face aux Jets.

« J’avais un siège en première classe », a lancé Maxime Lagacé qui, en raison d’une absence inexpliqué­e de Malcolm Subban, occupait le rôle d’auxiliaire pour la première fois des présentes séries.

« Il est spectacula­ire. J’apprends beaucoup de lui. Je l’observe constammen­t dans les moindres détails, a indiqué l’athlète de 25 ans à propos de Fleury. Je parle beaucoup avec lui. Il me donne beaucoup de conseils. »

Émerveillé par l’ambiance électrisan­te qui régnait à l’intérieur du T-Mobile Arena et par les clameurs provoqués par les arrêts spectacula­ires de son mentor, le gardien de St-Augustin a parfois dû se rappeler lui-même à l’ordre pour parvenir à demeurer concentré.

« Ça fait partie du travail du deuxième gardien de rester prêt à toute éventualit­é. Avec l’expérience que j’ai eue cette année, ça m’a enlevé un certain stress », a-t-il expliqué.

OCCASION INESPÉRÉE

Après avoir roulé sa bosse dans l’organisati­on des Stars de Dallas entre la ECHL et la Ligue américaine pendant cinq ans, Lagacé a obtenu une occasion inattendue avec les Golden Knights de Vegas.

Avec Fleury, Subban et Oscar Dansk sur la touche, il a été appelé à garder 16 matchs au cours de la saison régulière.

« Je ne m’attendais pas à ça. J’étais déjà content de signer avec les Golden Knights. Surtout après la saison que j’avais connue l’année d’avant. »

En 32 départs avec les Stars du Texas, de la Ligue américaine, Lagacé avait maintenu un dossier de 11-12-3, une moyenne de buts alloués de 3,56 et un taux d’efficacité de ,883.

Rien de bien convaincan­t, effectivem­ent.

NOUVEAU DÉPART

Sauf que comme tous les prospecteu­rs s’étant rués vers le Far West au XIXe siècle, Lagacé a vu en l’offre des Golden Knights l’occasion de repartir en neuf.

« Quand on m’a offert de signer ici, j’ai sauté sur l’occasion. J’avais l’impression que tout le monde commençait sur le même pied, a-t-il raconté. Alors, lorsqu’on m’a donné la chance d’embarquer dans un match, c’était plus que tout ce que j’avais espéré. »

Maintenant, ce qu’il espère, c’est d’avoir suffisamme­nt bien fait pour mériter un autre contrat.

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