Le Journal de Montreal

Bush a vécu le tiers des 25 ans

- DAVE LÉVESQUE

L’Impact profitera du match de lundi pour souligner son 25e anniversai­re, et de l’édition actuelle de l’équipe, seul Evan Bush a aussi évolué pour le Bleu-blanc-noir en deuxième division.

« C’est fou, j’y pense des fois et j’ai vécu le tiers de l’histoire de l’équipe depuis que je suis ici », a rappelé le gardien qui a joint l’équipe en 2011, un an avait le passage à la MLS.

Depuis, il a eu l’occasion de côtoyer plusieurs joueurs de renom et plusieurs personnali­tés qu’il a particuliè­rement appréciés.

« Beaucoup de gens sont venus et partis depuis que je suis ici, mais je dirais qu’à mes premières années, j’ai surtout remarqué des gars comme Nevio [Pizzolitto] et Eddie [Sebrango]. »

« Il y a également eu Davy Arnaud ; évidemment Didier [Drogba] et Laurent [Ciman] a été un personnage important ici. Nous avons vécu de bons moments ensemble. Ç’a été un honneur d’être dans le même vestiaire que ces gars-là. »

ÉVÉNEMENTS

Bush a souligné la capacité du club à organiser des événements qui font progresser le soccer.

« On a continué d’élever la barre avec les joueurs que l’on a attirés. Mais ça se passait avant mon arrivée avec des matchs événementi­els comme cette rencontre face à l’AC Milan. »

À ce titre, il cite quelques grands noms qui sont passés par Montréal depuis 2012.

« Didier était à un autre niveau, mais Marco [Di Vaio] a été notre première grosse vedette. Et quand [Alessandro] Nesta est arrivé, c’était un joueur de grand profil. »

PROGRÈS

À sa huitième saison avec le Bleublanc-noir, Bush a vu la belle évolution qu’a connue le soccer à Montréal.

« J’ai commencé à venir ici en 2009 alors que je jouais à Cleveland, et c’était notre endroit préféré parce que la ville et les partisans appréciaie­nt plus l’équipe que dans les autres marchés de l’USL et de la NASL. On voyait que la base partisane était bonne. »

« Quand je suis arrivé en 2011, j’en ai eu la confirmati­on et on a vécu une croissance importante depuis. Il y a sept ans, les gens ne nous reconnaiss­aient pas dans la rue alors que maintenant, il y a certaineme­nt une différence, et c’est une bonne chose. »

Pour lui, c’est une marque de reconnaiss­ance qui fait du bien autant sur le plan personnel que sportif.

« Ça donne l’impression qu’il y a une raison à ce qu’on fait. »

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