Un massothérapeute aurait fait plus de 20 victimes
Un massothérapeute de Saint-Jérôme arrêté à la mi-avril pour des agressions sexuelles fait de nouveau face à la justice alors que plus d’une vingtaine de victimes présumées se sont ajoutées depuis, dont une mineure.
L’air détendu, Jean-François Morrison, 37 ans, a comparu hier après-midi au palais de justice de Saint-Jérôme. Lui qui avait déjà été accusé pour trois agressions sexuelles fait face à 20 accusations supplémentaires et à un chef d’accusation pour avoir rendu accessible une image intime sans le consentement de sa victime alléguée.
DERRIÈRE LES BARREAUX
Morrison aurait profité de séances de massage pour effectuer des attouchements sexuels sur ses clientes.
Selon l’acte de dénonciation, l’une de ses victimes présumées était mineure au moment des faits, qui seraient survenus en mars. Elle avait 17 ans depuis environ deux mois.
Les faits concernant ces 21 nouvelles victimes se seraient produits entre août 2015 et mars 2018. Lors des gestes reprochés, la plupart étaient dans la vingtaine et la plus âgée avait 40 ans.
Le 17 avril, Morrison a été arrêté une première fois. Il a été libéré sous promesse de respecter plusieurs conditions.
Cette fois-ci, il demeurera derrière les barreaux, du moins jusqu’au 6 juin.
Il subira à ce moment son enquête sur remise en liberté.
D’AUTRES VICTIMES
La médiatisation de son arrestation a permis à ce que plus de 20 victimes se manifestent à la police.
« L’enquête tend à démontrer qu’il pourrait y avoir d’autres victimes. On invite les gens à dénoncer », a indiqué Marc Tessier, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).
C’est la SQ qui mène l’enquête, en collaboration avec le service de police de la Ville de Saint-Jérôme,
Lorsque plusieurs victimes sont identifiées, la SQ peut mettre en place un partenariat avec les différents corps de police québécois pour « identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et procéder à leur arrestation ».
– Avec la collaboration de Christian Plouffe