Le Lightning ramené sur Terre
Ryan McDonagh et J.T. Miller devaient fournir au Lightning ce dont l’équipe avait besoin : de la profondeur et de l’expérience.
On peut difficilement prétendre le contraire.
Le problème, c’est qu’à l’intérieur même de la formation, Steven Stamkos et Nikita Kucherov, ceux qui devaient assurer le leadership, ceux qui devaient tenir les guides fermement afin de contourner les imprévus et de composer avec les impondérables, justement, ont raté leur mission.
Tout a basculé pour cette formation, que l’on disait la meilleure de l’Association de l’Est.
Elle a clôturé une saison qui s’annonçait spectaculaire sur une bien mauvaise note. Dans le match ultime, elle n’a jamais fait le poids face à un rival déterminé, un rival qui n’avait aucunement l’intention de baisser les bras dans les moments les plus stratégiques.
STAMKOS ET KUCHEROV DÉCEVANTS
Stamkos et Kucherov ont été des joueurs ordinaires à cinq contre cinq. Ils n’ont jamais inquiété les Capitals et Braden Holtby. En supériorité numérique, ils ont perdu leur créativité. Résultat, aucun but au cours des deux derniers matchs de la série.
On pourrait toujours faire des comparaisons entre Stamkos et Ovechkin, mais l’équation ne tiendrait pas. Le capitaine des Capitals a dominé son rival sur tous les plans.
Dans le cas de Kucherov, sa réaction sur le but de Devante Smith-Pelly, dans le sixième match, se traduit par un manque d’effort. C’est inacceptable. Le directeur général du Lightning, Steve Yzerman, devra se pencher sur plusieurs dossiers. Il est clair que l’exunité défensive des Rangers (McDonagh, Girardi, Stralman) a perdu de son lustre.
À l’attaque, Stamkos est-il le même joueur qui avait atteint le plateau des 50 buts il y a quelques années ?
Absolument pas. Les blessures et la maladie ont probablement laissé des séquelles.