Un joyau provenant du Québec
Eric Cerantola a vécu une partie de son enfance au Québec
Si les amateurs québécois risquent de demeurer sur leur appétit dans une dizaine de jours, lors du prochain repêchage du baseball majeur, ils pourront toujours s’enorgueillir quand sera sélectionné un dénommé Eric Cerantola.
Comptant parmi les meilleurs espoirs de l’équipe nationale junior du Canada, ce grand lanceur a effectivement vécu une partie de son enfance au Québec et s’exprime encore très bien en français.
« On restait à Laval et nous sommes déménagés en Ontario quand j’avais 7 ans, a raconté Cerantola, lors d’une entrevue téléphonique avec l’Agence QMI. Mes parents avaient pris soin de trouver une école française à Oakville. J’ai aussi fait mon école secondaire en français, à l’école Sainte-Trinité. »
Cerantola se souvient d’avoir joué au hockey dans le quartier Sainte-Dorothée, et encore aujourd’hui il garde une place dans son coeur pour le Canadien. À propos, si l’avenir de l’athlète se trouve maintenant au baseball, il y a lieu de mentionner que Cerantola avait aussi été repêché par l’Attack d’Owen Sound, dans la Ligue de hockey junior de l’Ontario.
« D’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai joué au hockey, a indiqué le géant de 6 pi 5 po. C’est sûr que ça me manque, mais je ne regrette aucunement. »
UN IMMENSE POTENTIEL
Depuis ses débuts au baseball à 10 ans, avec les A’s d’Oakville, Cerantola avait surtout pratiqué cette discipline pour s’amuser. Ça fait seulement trois ans qu’il s’entraîne plus sérieusement comme lanceur, soit après s’être joint au programme des Great Lake Canadiens, à London, en Ontario.
« D’aller à Great Lake, ç’a accéléré ma progression », a mentionné Cerantola.
Déjà, la balle rapide de l’artilleur dépasse les 90 milles à l’heure, mais son immense potentiel et son physique avantageux intéressent doublement les recruteurs. Le jeune homme, qui a célébré ses 18 ans le 2 mai dernier, en a impressionné plus d’un lors de la Coupe du monde U18, à Thunder Bay, en septembre 2017. Dans une défaite de 8-3 contre les puissants Américains dans le tour préliminaire, il avait réussi à obtenir sept retraits au bâton en cinq manches de travail.
FAMILLE DE SPORTIFS
Cerantola vient aussi d’une famille d’athlètes. Si sa mère Lucy fait des compétitions de culturisme, son père Franco a pratiqué le volleyball à un haut niveau, ayant notamment porté les couleurs du Rouge et Or de l’Université Laval.
Advenant le cas où il ne serait pas repêché (ou si la prime d’engagement proposée n’est pas assez généreuse), le jeune Cerantola fréquentera l’Université Mississippi State, qui lui a déjà proposé une intéressante bourse d’études.
« Je n’aurais aucun problème à aller à Mississippi State, a convenu Cerantola. Ça dépend si le bonus est là et si l’équipe qui me repêche semble vraiment intéressée. »