Le Journal de Montreal

Un Québécois sera-t-il repêché ?

- BENOÎT RIOUX

Le jeune Archer Brookman, originaire de Pointe-Claire, est possibleme­nt le Québécois le plus attrayant en vue du prochain repêchage du baseball majeur, prévu du 4 au 6 juin.

C’est du moins le constat de l’Agence QMI après avoir discuté avec différents dépisteurs à travers le Canada et les États-Unis. Ceux-ci ont toutefois préféré, pour des raisons évidentes, conserver l’anonymat.

En dépit de cette conclusion, rien n’assure toutefois que Brookman sera appelé par une formation. Plus que dans n’importe quel autre sport profession­nel, l’encan annuel est un exercice difficile à anticiper au baseball.

D’une part, les athlètes ont différente­s options et peuvent décider de poursuivre leurs études advenant le cas où la prime d’engagement qu’on leur propose est jugée insuffisan­te. Recruteurs et agents analysent et négocient avant, pendant et après la journée de repêchage. Un véritable casse-tête !

VALEUR À LA HAUSSE

À propos de Brookman, le receveur de 19 ans impression­ne cette saison avec les Trojans de Seminole State College, en Oklahoma. Ancien membre de l’équipe junior du Canada, Brookman aurait d’ailleurs très bien pu être repêché en 2017, mais il a fait le pari d’augmenter sa valeur en évoluant avec la formation nationale canadienne et par la suite aux États-Unis.

« Dans le cas d’Archer, on peut dire avec certitude qu’il a maintenu ou augmenté sa valeur dans la dernière année », a reconnu un dépisteur sondé.

Est-ce qu’une organisati­on se montrera suffisamme­nt généreuse pour attirer Brookman ? C’est à suivre…

« Ce qui pourrait aider Archer, c’est qu’il est excellent en défensive comme receveur », a précisé un différent dépisteur.

D’AUTRES JOUEURS INTÉRESSAN­TS

Coéquipier de Brookman en Oklahoma, le voltigeur Marc-Antoine Lebreux serait un choix plus audacieux lors du repêchage. Mais sait-on jamais ? Brookman et Lebreux ont également été vus à la Coupe du monde U-18 qui s’est tenue à Thunder Bay, en Ontario, en septembre 2017. L’équipe canadienne, qui comptait aussi sur les Québécois Édouard Julien et William Sierra, avait alors pris la quatrième place.

Si la progressio­n de Sierra a été ralentie par une blessure, Julien n’est pas admissible au prochain repêchage puisqu’il dispute actuelleme­nt sa première saison avec les Tigers de l’Université Auburn, dans la NCAA. Celui-ci représente certaineme­nt le meilleur espoir québécois en vue des prochaines années.

Chez les candidats à considérer en 2018, le lanceur Olivier Morin-Larocque est celui qui semble avoir la plus grande valeur parmi les quatre Québécois gravitant autour de la présente équipe nationale junior du Canada, devant Viktor Bergeron, Nicolas Tremblay et Martin Vincelli-Simard.

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