Le Journal de Montreal

SI LE TEMPS NOUS ÉTAIT COMPTÉ…

Que feriez-vous si l’on vous donnait seulement une année à vivre, alors que vous êtes dans la fleur de l’âge?

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C’est la question à laquelle se voit confronté le personnage du dernier livre de Maxime Landry,

Dernier appel pour l’embarqueme­nt, qui paraît chez Libre Expression.

Inspiré par le temps qui passe et qui nous file parfois entre les doigts, l’auteur raconte l’histoire de Lisa Walter, une jeune journalist­e new-yorkaise à qui on annonce qu’elle souffre d’une tumeur au cerveau : il ne lui reste plus qu’une année à vivre. Ce diagnostic l’amènera à retourner au ranch familial pour se rapprocher de sa famille, mais aussi pour apprendre à vivre sa vie autrement.

Si le thème du temps était également présent dans ses deux précédents livres, il ne s’agit pas pour autant du dernier volet d’une trilogie. Maxime Landry – aussi auteur-compositeu­rinterprèt­e, pour les rares personnes qui ne le sauraient pas déjà! – explique que son inspiratio­n lui est venue à la suite d’une rencontre lors d’un festival musical. Une femme dans la cinquantai­ne lui aurait confié avoir réellement commencé à vivre l’année qui a suivi un diagnostic de cancer. « Cette rencontre m’a vraiment captivé. Et, comme je voulais me donner un défi d’écriture, j’ai décidé de créer une héroïne féminine », explique l’auteur, qui a fait beaucoup de recherche pour rendre son personnage le plus crédible possible.

Au-delà de la thématique du temps qui passe, Dernier appel pour

l’embarqueme­nt aborde aussi les thèmes de la famille, les remises en question face à la maladie, le concept de faire le ménage dans sa vie… L’histoire peut paraître triste, mais l’auteur précise : « Elle n’est pas lourde, plutôt émouvante. »

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