UN PHÉNOMÈNE MONDIAL
Éditeur de métier, le New-Yorkais derrière le roman La femme à la
fenêtre (paru aux Presses de la Cité) a choisi de lancer sa carrière d’écrivain sous le pseudonyme A. J. Finn. Au sommet des classements des ventes depuis sa sortie, ce suspense psychologique remporte un si grand succès qu’il sera sous peu adapté au grand écran.
JEUX D’ILLUSIONS ET DE DÉSILLUSIONS
Non sans évoquer quelque essence « hitchcockienne », A. J. Finn explore dans ce livre l’imaginaire et les pensées, tantôt lucides, tantôt décousues, d’Anna. Séparée de sa famille, Anna n’a pour seule compagnie quotidienne que son vin, ses pilules et ses vieux films policiers de série B. Elle passe une grande partie de son temps à épier ses voisins, dont une famille nouvellement emménagée en face de chez elle. Un jour, depuis sa fenêtre, Anna sera témoin malgré elle d’un crime… À moins qu’elle ait tout imaginé?
UN RÉCIT BIEN RYTHMÉ
Les critiques sont dithyrambiques : d’une page à l’autre, La femme à la fenêtre tient tout le monde en haleine. Construit de façon à nous plonger dans l’esprit d’Anna, une femme cruellement isolée, le roman est parsemé de rebondissements, dont plusieurs qui sèmeront le doute tant chez la narratrice que chez le lecteur, et ce, dans une ambiance presque suffocante. Anna a-t-elle vraiment vu ce qu’elle croit avoir vu? Saura-t-elle se convaincre et convaincre les autorités? Un roman qu’il sera assurément très difficile de ne pas lire d’une traite!