Trop tôt pour les appels d’offres au parc Jean-Drapeau
La Société du parc Jean-Drapeau croit qu’il est encore beaucoup trop tôt pour décider si des appels d’offres « en bonne et due forme », comme le souhaite Valérie Plante, seront lancés pour trouver des promoteurs lorsque le contrat du Groupe CH au parc Jean-Drapeau expirera en 2020.
« Il est trop tôt pour jaser de cela. Je ne peux pas donner de commentaire là-dessus, a indiqué hier le porte-parole de la société François Cartier, qui a précisé qu’il s’agissait de baux commerciaux, et non pas de dépenses. On va avoir une bonne conversation avec les gens de l’administration Plante pour voir dans quelle direction on va aller. » Ce dernier a ajouté que la société s’entendait très bien avec la nouvelle administration.
3 M$ EN LOYER
La Société a dévoilé, mardi, que l’entreprise evenko, filiale du Groupe CH, a dépensé près de 3 M$ en loyer entre 2015 et 2017 pour tenir des événements au parc Jean-Drapeau, comme le festival Osheaga, Heavy Montréal, Île-Soniq et ’77 Montréal.
Les revenus pour les années 2018, 2019 et 2020 seront annoncés ultérieurement, a précisé la société. Pour l’année 2018, cela pourrait être au mois d’octobre, lorsque la saison avec evenko sera terminée.
En 2017, le groupe CH a payé 1,3 M$ en loyer, soit une somme « nettement inférieure » au loyer de certains festivals américains organisés dans des parcs publics et dirigés par des entreprises privées, selon des calculs de La Presse.
Après des pressions de la mairesse dans les dernières semaines, evenko a finalement accepté « par souci de transparence » que le sommaire des revenus de l’entente soit divulgué.
M. Cartier a assuré que la société ne s’opposait pas à ce dévoilement, mais devait attendre d’avoir l’autorisation de l’entreprise.