Le Journal de Montreal

« Plus je joue, mieux je me sens » – Lars Eller

- JONATHAN BERNIER

LAS VEGAS | Alex Ovechkin ne tarissait pas d’éloges en parlant de la soirée de travail de Lars Eller.

En chantant ses louanges, le capitaine des Capitals a parlé de son coéquipier comme de l’arme secrète de son équipe. On a également appris que « Tiger » est le surnom donné à l’ancien joueur du Canadien.

Si l’origine de ce sobriquet demeure nébuleuse, le principal intéressé n’a pas hésité à expliquer pourquoi il avait connu un si bon match.

« Plus je joue, mieux je me sens avec la rondelle. J’ai plus de momentum », a déclaré Eller. En l’absence d’Evgeny Kuznetsov, il a obtenu plus de responsabi­lités. Barry Trotz lui a donné 18 mins 37 s de temps de jeu ; près d’une minute et demie de plus qu’Ovechkin.

« Depuis la série contre Tampa Bay, je sais que j’ai de bonnes affinités avec (T.J.) Oshie et (Andre) Burakovsky », a ajouté la deuxième étoile du match.

Ovechkin, un autre qui souhaitait faire oublier sa performanc­e de lundi soir, a exercé son leadership de la meilleure façon qui soit : en étant partout sur la patinoire.

En plus de son but et de ses trois tirs, le Russe a distribué cinq mises en échec. Il s’est même sacrifié en bloquant un lancer.

REVENIR AU SYSTÈME

Du côté des Golden Knights, Jonathan Marchessau­lt a déploré le fait que son équipe se soit éloignée de son système de jeu, qui consiste à appliquer un bon échec avant. Cela a permis aux Capitals de profiter de nombreux surnombres.

« Cela leur a procuré beaucoup d’énergie. Si on continue de jouer comme ça, on ne gagnera pas. On doit mettre de la pression sur leurs défenseurs. De cette façon, on obtient des revirement­s. »

Aussi, Marchessau­lt estime que les siens pourront revenir à leur style en disputant les deux prochains matchs sur la patinoire des Capitals.

« On va garder ça un peu plus simple, a-t-il continué. Ça va nous aider. »

OCCASION MANQUÉE

Même s’ils n’ont pas joué à la hauteur, les Golden Knights ont eu tout de même la chance de revenir dans le match. Avec un recul d’un but, ils n’ont pu profiter d’une supériorit­é numérique de deux hommes, d’une durée de 69 secondes, pendant les premières minutes de la troisième période.

« Quand on bénéficie d’un avantage à cinq contre trois avec un déficit d’un but dans les séries, il faut marquer. On ne l’a pas fait et c’est ce qui a fait la différence. »

Newspapers in French

Newspapers from Canada