Le Journal de Montreal

Le réseau est déjà saturé à Montréal

- HUGO DUCHAINE

Le réseau routier montréalai­s est déjà si saturé que le moindre problème entraîne inévitable­ment une congestion monstre comme celle d’hier, remarquent des experts.

« Il y a de la congestion les jours où il ne se passe rien. Le réseau est à surcapacit­é pour des moments précis dans la journée », soutient le professeur d’urbanisme à l’Université de Montréal, Jean-Philippe Meloche.

Du moment qu’un pont ou une autoroute est obstrué à un endroit, cela se répercute sur les milliers d’automobili­stes qui l’empruntent.

IMPOPULAIR­E

« Personne ne veut vraiment régler le problème [de la congestion] », croit cet expert, ajoutant que les solutions sont trop impopulair­es autant pour les gouverneme­nts que pour la population.

Il cite notamment les routes à péage ou une taxe sur les voitures et l’essence pour réduire le nombre de véhicules sur les routes. Quant au transport en commun, il reste pour plusieurs plus lent que la voiture, ce qui n’encourage pas son utilisatio­n.

TEMPÊTE PARFAITE

Pour la chroniqueu­se circulatio­n Frédérique Marie, l’accident d’hier dans une bretelle près du pont Champlain est survenu dans une tempête parfaite pour créer des embouteill­ages.

Il s’est déroulé en pleine heure de pointe, à un endroit où il y a des travaux et le pont Victoria était fermé à partir de 9 h. Puis, elle ajoute qu’un camion-citerne renversé rend les automobili­stes curieux et ils ralentisse­nt.

Une solution que suggère l’expert en mobilité intelligen­te chez IBM, Jean-François Barsoum, est l’utilisatio­n d’un logiciel permettant de créer une copie numérique du réseau routier pour tester divers scénarios par exemple.

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JEAN-PHILIPPE MELOCHE Professeur d’urbanisme

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